Le darwinisme



La charpente géodésique 

Se référant aux paradigmes évolutionnaires 

Ce fut la théorie de Darwin, comme Alfred Noyes a dit, qui a pourvu la charpente pour la nouvelle vision du monde qui a «emporté au loin le Seigneur» Jn.20:2. Comme Descartes, Darwin était un homme de foi chrétienne qui était convaincu que Dieu avait façonné la création. Darwin lui-même a rejeté les conclusions évolutionnaires que les «pseudo-intellectuels» (comme Noyes les appelait) ont 
forcé sur la pensée occidentale. «La pensée se révolte à l'idée, écrit Darwin, que les espèces sont apparues comme étant le résultat de la chance aveugle». 

L'enseignement évolutionnaire - la croyance que le monde est apparu et s'est développé par chance opérant à travers les lois naturelles - ressort d'un paradigme plus large: que rien n'arrive dans ce monde, excepté par la loi naturelle. Les paradigmes bibliques rejètent ce concept. Le christianisme est incompatible avec cette vision du monde du ciel cuivré, qui est bâti exclusivement sur la loi naturelle. 

Cependant plusieurs chrétiens ont essayé de développé un vision du monde qui combine les paradigmes chrétiens avec la pensée du ciel de cuivre. Les chrétiens ont senti que la science demandent d'eux qu'ils acceptent les paradigmes évolutionnaires, et que quiconque les refuse est soit un fondamentaliste soit un fou. Ils croient que l'évolution est basée sur un fait, alors que le paradigme de la création est basé sur des simples histoires bibliques. 

«Il n'y a aucune transition évolutionnaire nulle part dans les fossiles.» - David Raup, curateur du musée Field de Chicago et un des paléontologistes les plus connaisseurs de nos jours. 

P.92 Cependant en dépit de ces admissions, et de douzaines d'autres comme celle-là, nous voyons encore les mêmes conceptions artistiques dans les publications et les musées. Parce qu'une vision du monde est une habitude tenace, la plupart d'entre nous ne changeons pas nos paradigmes aisément. Ceux qui ont adopté des paradigmes évolutionnaires vont essayer de trouver des excuses - n'importe quelle excuse - pour éviter de repenser leur vision du monde. 

P.93 Nous ajoutons les remarques étonnantes de Colin Patterson, paélontologiste sénior au British Museum de l'histoire naturelle à Londres: P.94 «Je parle sur deux sujets, l'évolutionnisme et le créationnisme, et je crois qu'il est vrai de dire que je ne connais rien du tout de ni un ni l'autre. 

Une des raisons que j'ai commencé à prendre cette vision anti-évolutionnaire fut que l'an passé j'ai réalisé quelque chose soudaienement. Pendant 20 ans j'ai pensé que je travaillais sur l'évolution d'une certaine manière. Un matin je me suis levé et quelque chose s'était passé dans la nuit, et cela m'a frappé que je travaillais sur ce sujet depuis plus de 20 ans, et qu'il n'y avait pas une chose que je connaissais à ce sujet. Ce fut tout un choc d'apprendre qu'on peut être si mal guidé pour si longtemps. Ou bien il y avait quelque chose qui ne marchait pas avec moi ou bien il y avait quelque chose qui ne marchait pas avec la théorie de l'évolution. Naturellement je sais qu'il n'y a rien qui ne marche pas avec moi, ainsi depuis les quelques dernières semaines j'ai essayé de poser une simple question à plusieurs personnes ou groupes. 

La question est: Pouvez-vous me dire quoique ce soit que vous savez au sujet de l'évolution? N'importe quoi, n'importe quoi qui soit vrai?» 

P.95 Aujourd'hui la plupart des occidentaux reconnaissent les limites du rêve de Descartes - de parvenir à une connaissance aussi sécure que les mathématiques. Ainsi aujourd'hui Augustin s'impose de nouveau lui-même. 

Nous ne pouvons nous détacher de la foi personnelle, ni des opinions de gens de stature, ni de Dieu, qui nous a fait pour lui-même. Nous ne sommes pas justes des machines pensantes à coeur froid, même si c'est ce que nous voulons être. Nous sommes un peuple de culture et d'esprit. Puisque nous avons tous des visions du monde, et puisque nos pensées sont commandées par des paradigmes soutenus inconsciemment, le mieux qu'on peut espérer est de garder un peu d'honnêteté dans la façon que nous distingons le fait de l'opinion. Plutôt que de nous faire des illusions nous-mêmes au sujet de notre grande objectivité, nous devons admettre que notre science est plein d'assomptions, d'intuitions, et de suppositions. Nous devons arrêter de remplir les blancs pour lesquels nous n'avons aucune information et arrêter de tordre l'évidence qui ne concorde pas à nous vision du monde jusqu'à ce qu'elle corresponde. 

Cette constatation, qui se répand rapidement à travers l'Ouest, produit un changement de paradigme répandu en post-modernité. 

Ce changment de paradigme ouvre le plafond pour découvrir un mystérieux univers. Le monde n'est pas un mécanisme qui attend d'être compris. La vie élude l'analyse. Pourquoi la guérison a-t-elle lieu? 

Laissons la raison et le mystère se serrer la main. 

Il est temps de retourner aux visions saines et balancées de Blaise Pascal qui a écrit: 

«Si on soumet tout à la raison, notre religion n'aura rien de mystérieux, et de surnaturel. Si on choque les principes de la raison, notre religion sera absurde et ridicule.» 

La raison et le mystère ne peuvent-elles pas se serrer la main dans nos pensées comme elles l'ont fait dans la pensée de Pascal? 

C'était Pascal et non Descartes, qui a développé une vision du monde plus balancée. Pointant à la pensée rationnelle, il écrit: «Incompréhensible que Dieu soit, et» - pointant ensuite à la création visible - «incompréhensible qu'il ne soit pas». Encore, parlant aux sceptiques de son temps: «Quelle raison ont-ils de dire qu'on ne peut pas ressusciter? Quel est le plus difficile, de naître ou de ressusciter, que ce qui n'a jamais été soit, ou que ce qui a été soit encore? Est-il plus difficile de venir en être que d'y revenir? La coutume rend l'un facile, le manque de coutume rend l'autre 
impossible.» 

La complexité et l'intelligence du design du monde défie toute description et déroute toute théorie des origines. Une nouvelle génération de scientifiques font ce que R.W. Thompson et Colin Patterson ont fait. Elle apprend à dire plus fréquemment: «Je ne sais pas» Cette humilité nouvellement trouvée contient le potentiel pour une redécouverte de notre Créateur, des révélations qu'il nous a accordées grâcieusement et des manifestations de sa puissance. Une fois que notre vision du monde admet les révélations de Dieu à un endroit, nos yeux sont ouverts à le voir dans plusieurs autres domaines de la vie - jusqu'à ce que toute la vie atteste de sa gloire et de sa puissance. 

Comme des vagues dans une piscine 

Doug: Le debat création-évolution semble pour certains comme une balle de tennis qui est lobée de bout en bout d'une partie d'un débat scientifique. Mais le débat n'est pas un jeu car les paradigmes ne se tiennent pas tout seul. Un paradigme en affecte un autre voisin, et ainsi de suite, comme les vagues dans une piscine. L'eau semble dur comme un miroir jusqu'à ce qu'un nouveau paradigme soit laissé tomber dans la piscine. Soudainement les vagues du changement se répandent jusqu'au coin le plus reculé de la piscine. 

L'impact le plus tragique et inévitable du paradigme de l'évolution est venu dans le domaine de la moralité. Les paradigmes évolutionnaires affectent les paradigmes d'éthique. 

La théorie de l'évolution et la sélection naturelle ont été des paradigmes particulièrement pernicieux, pourvoyant la philosophie de base pour les régimes de Marx, de Staline et de Hitler, qui ont tiré de ces enseignements leurs conclusions logiques. 

Peut-être que ce développement politique et moral en Europe explique pourquoi le scientifique défunt Jacques Monod a commenté dans sa dernière apparrition radiphonique en 1976: 

«La sélection (naturelle) est la plus aveugle et la plus cruelle façon de faire évoluer des nouvelles espèces et des organismes de plus en plus complexes et raffinés... Le combat de la vie et l'élimination du plus faible est un horrible procédé, contre lequel toutes les éthiques modernes se révoltent... Je suis surpris qu'un chrétien voudrait défendre l'idée que c'est le procédé que Dieu a plus ou moins mis en place afin d'avoir l'évolution.» 

Monod confrontait l'église chrétienne, dont une partie était (et est encore) aveuglée par les implications de certains paradigmes évolutionnaires. 

Vivons-nous dans un monde de droiture et de justice qui a temporairement tombé dans la barbarie, ou un monde dans lequel la barbarie est la norme et la droiture est sans aucun sens et hors de sa place? La théorie de l'évolution propose la dernière option; les paradigmes de la création propose la première. Chacun de nous devons décider quelle croire. 

Nous n'insinuons pas, bien sûr, que tous les évolutionnistes sont des barbares. Plusieurs évolutionnistes comprennent parfaitement bien l'association entre les éthiques et la théorie des origines. Dans son livre Ends and means (Fins et moyens) Aldous Huxley fait cette confession candide: «J'ai des motifs pour ne pas vouloir que le monde ait un sens; par conséquent j'ai assumé qu'il n'en avait pas, et j'ai été capable sans difficulté de trouver des raisons satisfaisantes pour cette assomption... Le philosophe qui ne trouve aucun sens dans le monde n'est pas concerné exclusivement avec un problème dans la métaphysique pure; il est aussi concerné à prouver qu'il n'y a aucune raison valide qui ferait qu'il ne devrait pas, personnellement, faire comme il le veut, ou qui ferait que ses amis ne devraient pas se saisir de la puissance politique et gouverner de la manière qui les avantageraient eux-mêmes... 

Pour moi-même comme, sans aucun doute, pour la plupart de mes contemporains, la philosophie de l'insignifiance était essentiellent un instrument de libération. La libération que nous avons désiré était simultanément une libération d'un certain système de moralité. Nous nous sommes objectés à la moralité parce qu'elle interférait avec notre liberté sexuelle; nous nous sommes objectés aux systèmes politique et économique parce qu'ils étaient injustes. Les supporteurs de ces systèmes affirmaient qu'en quelque manière ils personnifaient le sens (un sens chrétien, ils insistaient là-dessus) du monde. Il y avait une méthode admirablement simple de réfuter ces gens et en même temps de nous justifier nous-mêmes dans notre révolte politique et érotique: nous pouvions nier que le monde avait un sens quelconque.» 

Extraits que j'ai traduit du livre «The Collapsing the brass heaven» par Zeb
Bradford Long et Douglas McMurry
 

retour à la page d'accueil