Voici une ébauche de méditation faite à
partir d'une contribution sur la liste il y a bien des mois ... et ensuite
une autre méditation (copiée sur un site d'un ami) sur ce
que nous devons acheter.
Problèmes de vue
Presbyte: c'est-à-dire que nous n'apercevons nettement
que ce qui est éloigné. Nous attendons le retour du Seigneur,
nous nous préparons à la gloire future, mais nous négligeons
les impératifs de la vie chrétienne quotidienne.
Myope: nous ne voyons que ce qui nous touche dans l'immédiat,
et nous minimisons l'espérance de l'enlèvement et du retour
de Christ.
Astigmate: avoir une intensité de vision irrégulière,
ce qui nous donne une connaissance floue et déformée des
réalités.
Strabisme: défaut plus grave et particulièrement
disgracieux, nous ne savons plus regarder droit devant nous; tandis qu'un
oeil tente de se fixer sur le chef divin qui est au ciel, l'autre, fasciné
par le monde, louche vers ce qu'il offre.
Fraternellement en Christ qui a dit " L'oeil est la lampe
du corps. Si ton oeil est en bon état, tout ton corps sera éclairé;
mais si ton oeil est en mauvais état, tout ton corps sera dans les
ténèbres. Si donc la lumière qui est en toi est ténèbres,
combien seront grandes ces ténèbres!"
A Laodicée, le Seigneur invite d'acheter de Lui
gratuitement (en fait le Seigneur Lui-même a payé le prix
et l'offre à qui veut l'accepter par la foi), de l'or, des vêtements
blancs et un collyre.
En tant que chrétien nous sommes tous invités
à "acheter" (toujours dans le sens de recevoir de Christ) la vérité,
du vin et du lait et enfin de l'huile. Au total, ces sept choses nous sont
offertes en Christ et sont essentielles à notre vie d'enfant de
Dieu.
Achète la vérité, et ne la vends
point, -la sagesse, et l'instruction, et l'intelligence.
Proverbes 23:23
Ho! quiconque a soif, venez aux eaux, et vous qui n'avez
pas d'argent, venez, achetez et mangez; oui, venez, achetez sans argent
et sans prix du vin et du lait.
Esaïe 55:1
Et les folles dirent aux prudentes, Donnez-nous de votre
huile, car nos lampes s'éteignent. Mais les prudentes répondirent,
disant, Non, de peur qu'il n'y en ait pas assez pour nous et pour vous;
allez plutôt vers ceux qui en vendent, et achetez-en pour vous-mêmes.
Matthieu 25:9
Brièvement et de manière très succincte:
L'or: la justice de Dieu qui est satisfait par l'oeuvre
de son Fils
Les vêtements blancs: cette justice dont nous sommes
revêtus (nous sommes "revêtus" de Christ)
L'huile: l'Esprit de Dieu en nous et qui nous éclaire
La vérité: la Parole de Dieu en nous et
qui sonde nos reins et nos coeurs (nous sommes ceints de la vérité)
Le lait: la Parole de Dieu qui nous fait croître
afin de grandir dans la connaissance du Seigneur (la vraie connaissance
de la Bible est la connaissance d'un Personne et non pas seulement des
textes inspirés de Dieu)
Le vin: la joie dans le service et l'adoration (il n'y
a pas de plus grande joie que d'être un sarment attaché au
divin Cep et de porter du fruit grâce à la sève - l'Esprit-
qui vient du Cep).
A propos du collyre conseillé à l'église
de Laodicée, il est étonnant de savoir que ... La ville
de Laodicée était connue pour sa production d'étoffe
et de vêtement (tiens des vêtements? ... ils étaient
"nus"!) et pour son centre médical où l'on préparait
une poudre pour le traitement des yeux.
On peut constater que là où la nature pécheresse
veut se vanter de connaître et de plaire à Dieu ... elle se
trompe fortement! L'homme "religieux" sans une réelle vie selon
Dieu (le professant) ne voit pas les choses de Dieu, et donc sa condamnation.
Il a la forme, mais pas la vraie vie, la vraie puissance.
Il n'y a pas de plus grande illusion funeste que l'apparence de choses
divines sans le vécu.
Ayant la forme de la piété, mais en ayant
renié la puissance.
2 Timothée 3:5
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ACHETER SANS ARGENT ET SANS PRIX
Nous trouvons dans l'Ecriture, sept bénédictions
que nous sommes invités à « acheter » ; et qui,
contrairement aux usages humains, sont non pas vendues, mais cédées
gratuitement : le vin, le lait, l'huile, l'or, les vêtements blancs,
le collyre et la vérité. Le mot acheter exprime un besoin
profond de l'âme qui la pousse à venir au Seigneur pour trouver
en Lui la réponse à ce besoin. Et Lui donne.
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Table des matières
Le vin
Le lait
L'huile
De l'or passé au feu
Des vêtements blancs
Un collyre
La vérité
Conclusion
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1. Le vin.
Nous lisons dans Ésaïe 55, 1 : « Ho
! Quiconque a soif, venez aux eaux, et vous qui n'avez pas d'argent, venez,
achetez et mangez ; oui, venez, achetez sans argent et sans prix du vin
et du lait ».
Le vin « réjouit Dieu et les hommes »
(Juges 9, 13). Il est donc symbole de joie. D'abord de la joie que Dieu
eût désiré trouver en son peuple Israël - fréquemment
comparé à une vigne (Ésaïe 5, 1 - 7 ; Psaumes
80, 8 - 16 ; Matthieu 21, 33 - 41) - mais qui a été perdue
par l'infidélité de ce dernier, en dépit des soins
assidus que Dieu lui prodigua au cours des siècles de sa patience.
Aussi cette vigne fut-elle réduite en désert. Mais, dans
l'avenir, la grâce triomphera et produira les fruits que la loi n'a
jamais pu obtenir de l'homme dans la chair : « En ce jour-là,
il y aura une vigne de vin pur ; chantez à son sujet. Moi, l'Eternel,
j'en prends soin » (Ésaïe 27, 2, 3).
Mais le vin est aussi un symbole de la joie que Dieu
veut mettre dans le coeur de quiconque s'approche de Lui, et aujourd'hui
on s'approche en recevant le Seigneur Jésus comme son Sauveur personnel.
L'invitation à venir à Lui et à acheter du vin sans
argent et sans prix, s'adresse à « quiconque a soif »,
c'est-à-dire qui ressent profondément le besoin de posséder
une joie vraie et durable, que les choses de la terre ne lui ont jamais
procuré. Cette joie, Dieu la donne gratuitement ; elle s'obtient
« sans argent et sans prix », bien qu'elle doive être
« achetée », car elle n'est accordée qu'à
ceux qui éprouvent un besoin intense de la posséder.
Répondant à l'appel de Dieu, ils s'approchent
de Lui dans la conscience de leur pauvreté et de leur misère
et saisissent la joie qu'Il leur offre. Cette joie procède de l'assurance
que leurs péchés sont pardonnés, qu'ils sont acceptés
de Dieu, qu'ils ont accès à sa faveur et que la justice de
Christ leur est imputée.
2. Le lait.
Mais la grâce de Dieu, « qui est apparue
à tous les hommes », leur apporte, outre la joie et la paix,
la nourriture dont leur âme a besoin : le pur lait intellectuel de
la Parole, par lequel ils croîtront à salut (1 Pierre 2, 3).
Nous sommes invités, dans ce dernier passage, à désirer
ardemment ce pur lait intellectuel, comme des enfants nouveau-nés,
de même que l'appel d'Ésaïe 55 s'adresse à tous
ceux qui ont soif. Si ce besoin se trouve initialement dans le coeur des
« nouveau-nés » en la foi, la Parole reste en permanence
la nourriture indispensable à la croissance spirituelle du croyant
durant toute sa carrière. Par elle, on « croît à
salut », c'est-à-dire dans la connaissance de ce que le salut
apporte à tout enfant de Dieu. Il y faut de l'énergie spirituelle,
de la persévérance, de la méthode. Il faut aussi avoir
« goûté que le Seigneur est bon », afin que le
coeur ne soit pas attiré par les vanités de ce monde. Pur
lait intellectuel, nourriture non frelatée destinée à
l'intelligence renouvelée, la Parole divine, appliquée au
coeur et à la conscience par l'Esprit Saint, exerce une action puissante
sur l'être intérieur, le fortifie, l'affermit, le fait croître
et l'amène à produire « le fruit de la justice qui
est par Jésus Christ à la gloire et à la louange de
Dieu » (Philippiens 1, 11). « Toute écriture est inspirée
de Dieu, et utile pour enseigner, pour convaincre, pour corriger, pour
instruire dans la justice, afin que l'homme de Dieu soit accompli et parfaitement
accompli pour toute bonne oeuvre » (2 Timothée 3, 16, 17).
Mais si nous voulons que la Parole de Dieu opère son oeuvre en nous,
il faut la connaître (Colossiens 3, 16), nous en nourrir (Jérémie
15, 16), lui obéir (Jacques 1, 22) ; il nous faut boire ce pur lait
intellectuel. Le Bien-aimé du Cantique des Cantiques, après
avoir déclaré : « J'ai bu mon vin avec mon lait »,
invite ses compagnons à faire de même : « Mangez, amis
; buvez, buvez abondamment, bien-aimés ! » (5, 1).
3. L'huile.
C'est dans la parabole des vierges prudentes et des vierges
folles que nous trouvons l'exhortation à « acheter de l'huile
». Au moment où retentit le cri de minuit : « Voici
l'époux ; sortez à sa rencontre », les vierges folles,
s'apercevant qu'elles n'ont pas d'huile dans leurs vaisseaux, disent aux
prudentes : « Donnez-nous de votre huile, car nos lampes s'éteignent
». Mais les prudentes leur répondent : « Non, de peur
qu'il n'y en ait pas assez pour nous et pour vous ; allez plutôt
vers ceux qui en vendent et achetez-en pour vous-mêmes ». Tandis
que les vierges folles s'en allaient pour en acheter, l'époux vint
; celles qui étaient prêtes entrèrent avec lui aux
noces, et la porte fut fermée (Matthieu 25, 8 - 10).
L'huile symbolise le Saint Esprit, puissance de la vie
divine que reçoivent tous ceux qui croient l'Evangile, de sorte
qu'ils deviennent des témoins du Seigneur en son absence. Les vierges
folles, qui n'avaient que leur lampe, mais point d'huile dans leurs vaisseaux,
représentent ceux qui font profession du christianisme, mais ne
possèdent pas la vie divine. La réponse que leur adressent
les vierges prudentes paraît peu charitable à première
vue. Mais elle exprime une vérité importante : « Un
homme ne pourra en aucune manière racheter son frère, ni
donner à Dieu sa rançon » (Psaume 49, 7 - 9). Il faut
que chacun ait à faire personnellement avec Dieu. Il faut aller
à Celui qui « vend l'huile » pour obtenir le pardon
de ses péchés, la vie éternelle, le salut et la paix.
Cette huile, il la vend « sans argent et sans prix ».
Cette parabole fait ressortir une autre vérité,
également solennelle : le temps de la grâce, c'est aujourd'hui,
c'est maintenant. « Voici, c'est maintenant le temps agréable
; voici, c'est maintenant le jour du salut » (2 Corinthiens 6, 2).
« Aujourd'hui, si vous entendez sa voix, n'endurcissez pas vos coeurs
» (Hébreux 4, 7). « Cherchez l'Eternel tandis qu'on
le trouve ; invoquez-le pendant qu'il est proche » (Ésaïe
55, 6). Les vierges folles avaient laissé passer le temps favorable
et se trouvèrent pour finir, devant la « porte fermée
» qui séparera pour jamais les rachetés, dans la félicité
et la lumière, de ceux qui demeureront dans les ténèbres
de dehors, où sont les pleurs et les grincements de dents. «
Veillez donc ; car vous ne savez ni le jour ni l'heure » (v 13).
Le Seigneur exhorte, en Apocalypse 3, 18, l'assemblée
de Laodicée à acheter auprès de Lui les trois choses
suivantes :
4. de l'or passé au feu ;
5. des vêtements blancs ;
6. un collyre.
Laodicée représente l'état moral
de la chrétienté au temps de la fin : tiédeur spirituelle,
manque d'amour pour Christ (« Tu n'es ni froid, ni bouillant... Parce
que tu es tiède... je vais te vomir de ma bouche » [v. 15,
16]) ; satisfaction de soi-même, orgueil spirituel (« Tu dis
: je suis riche, et je me suis enrichi, et je n'ai besoin de rien »
[v. 17]) ; ignorance de son état réel, mépris de la
Parole (« Tu ne connais pas que, toi, tu es le malheureux et le misérable,
et pauvre, et aveugle, et nu » [v. 17]).
Mais, dans sa grâce, le Seigneur offre le remède
à ce lamentable état : « Je te conseille d'acheter
de moi de l'or passé au feu, afin que tu deviennes riche, et des
vêtements blancs, afin que tu sois vêtu et que la honte de
ta nudité ne paraisse pas, et un collyre pour oindre tes yeux, afin
que tu voies » (v. 18). Tout en se croyant riche, les Laodicéens
étaient pauvres, nus et aveugles. Pauvres : ils avaient besoin de
l'or passé au feu, symbole de la justice divine en Christ qui met
de côté notre propre justice. Nus : ils leur manquaient des
« vêtements blancs », image de la justice pratique, de
la sainteté dans la marche, sainteté qui découle de
Christ seul. Aveugle : il leur fallait acheter un collyre qui leur permît
de recouvrer la claire vision de leur état moral devant Dieu et
des exigences de sa sainteté ; seul le Saint Esprit donne l'intelligence
des choses divines. Comme quelqu'un l'a écrit, « c'est de
Christ qu'on acquiert ces choses, en lui qu'on les possède et qu'on
en jouit, et voilà ce qui le rend si précieux pour le coeur
» (A.L.). Mais, de même que les biens dont nous avons déjà
parlé, ces grâces sont données « sans argent
et sans prix » à celui qui les recherche sincèrement,
« car quiconque demande reçoit ; et celui qui cherche, trouve
; et à celui qui heurte, il sera ouvert » (Matthieu 7, 8).
Tout au plus, le prix à payer - mais peut-on lui attribuer une valeur
quelconque ? - consistera-t-il dans le renoncement aux fausses richesses
dont on se vantait. En dépit de la ruine générale
de la chrétienté professante, le Seigneur reste fidèle.
Il encourage la foi individuelle qu'il y découvre : « Voici,
je me tiens à la porte et je frappe : si quelqu'un entend ma voix
et qu'il ouvre la porte, j'entrerai chez lui et je souperai avec lui, et
lui avec moi » (v. 20). Puissions-nous tous désirer ardemment
goûter cette communion avec Jésus, l'intimité et la
joie de son amour !
7. La vérité.
« Achète la vérité, et ne
la vend point, - la sagesse, et l'instruction, et l'intelligence »
(Proverbes 23, 23). La vérité est la pensée de Dieu
sur toutes choses, a-t-on dit. Or cette révélation divine,
nous la possédons en Christ. Par Lui vinrent la grâce et la
vérité (Jean 1, 17). Il est lui-même la vérité
(14, 6).
Comment pouvons-nous « acheter la vérité
» ? Certes, comme les bénédictions précédentes,
la vérité s'achète, elle aussi, « sans argent
et sans prix ». Dieu la communique gratuitement par le Saint Esprit
à quiconque la saisit par la foi, en recevant Jésus dans
son coeur, comme Sauveur et Seigneur. Il n'y a pas d'autre moyen de l'acquérir,
de même que toutes les grâces liées à la personne
et à l'oeuvre de Christ, tels le pardon des péchés,
la vie éternelle, notre union avec un Christ mort, ressuscité
et glorifié, le don du Saint Esprit, l'adoption, la justification,
l'espérance de la gloire. Chacune de ces grâces fait partie
intégrante de la « vérité » que nous sommes
exhortés à acheter et à ne point vendre. Si nous avons
goûté pour nous-mêmes quelques peu la valeur infinie
de « la connaissance de la vérité qui est selon la
piété » (Tite 1, 1), nous ne voudrons pas l'échanger
contre quoi que ce soit que le monde pourrait nous offrir. Au contraire,
nous aurons à coeur que ce que nous avons « entendu dès
le commencement » demeure en nous, afin que, nous aussi, nous demeurions
dans le Fils et dans le Père (1 Jean 2, 24). « Celui qui demeure
dans la doctrine, celui-là a le Père et le Fils » (2
Jean 9). Le souhait de l'apôtre Pierre était que les croyants
fussent « affermis dans la vérité présente »
(2 Pierre 1, 12).
De même, l'apôtre Jean déclarait,
à la fin de sa longue carrière : « Je n'ai pas de plus
grande joie que ceci, c'est que j'entende dire que mes enfants marchent
dans la vérité » (3 Jean 4). En effet, celui qui possède
la vérité et qui marche en elle, possède aussi les
grâces pratiques qui en découlent, savoir la sagesse, l'instruction
et l'intelligence, toutes choses qui permettent de marcher selon la pensée
de Dieu dans les diverses circonstances que nous sommes appelés
à traverser.
C'est pourquoi l'apôtre Paul demandait dans ses
prières en faveur des saints de Colosses qu'ils fussent «
remplis de la connaissance de la volonté de Dieu, en toute sagesse
et intelligence spirituelle, pour marcher d'une manière digne du
Seigneur pour lui plaire à tous égards » (Colossiens
1, 9, 10) - et, quant aux saints de Philippes, que leur amour abondât
encore de plus en plus « en connaissance et toute intelligence »,
pour qu'ils discernassent « les choses excellentes,... étant
remplis du fruit de la justice, qui est par Jésus Christ à
la gloire et à la louange de Dieu » (Philippiens 1, 9 - 11).
Ces passages montrent que la connaissance de la vérité, ainsi
que la sagesse et l'intelligence spirituelle découlant de cette
connaissance, sont indispensables au discernement des « choses excellentes
», comme à une marche digne du Seigneur, et à une vie
pleine de fruit pour Dieu.
Combien il est donc important que nous « achetions
» la vérité, que nous la recherchions en Christ révélé
par la Parole, que nous la gardions précieusement et ne la vendions
point.
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Les passages que nous venons de méditer mettent
tous en lumière la merveilleuse libéralité de Dieu.
Dieu donne. Il aime à donner. Il donne à ceux qui viennent
à Lui, implorant sa grâce. Il donne à ceux qui ont
faim et soif. Il donne, non pas aux riches et aux « Laodicéens
» qui n'ont besoin de rien, mais aux pauvres, conscients de leur
misère ; non pas aux propres justes, mais aux pécheurs écrasés
sous le poids de leur culpabilité. Il donne gratuitement, sans argent
et sans prix. Tout est grâce de sa part. Tout est don gratuit. Aussi
pouvons-nous, avec David, nous écrier : « Car toi, Seigneur
! Tu es... grand en bonté envers tous ceux qui crient vers toi...
Car tu es grand, et tu fais des choses merveilleuses ; tu es Dieu, toi
seul » (Psaume 86, 5 et 10). Tout ce que Dieu nous donne, nous le
possédons en Christ. C'est pourquoi nous ajouterons : « Grâce
à Dieu pour son don inexprimable ! »
- Sébastien Théret
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