Les homélies de saint Jean Chrysostome sont toutes tirées
du dixième tome des
oeuvres complètes, publiées en 1867 par J. Bareille.
Certes, ces traductions
demandent à être revues et corrigées, mais faute
de moyens, je les publie telles
quelles, car mon but n'est pas littéraire ou scientifique mais
pastoral. Ceux qui
cherchent une édition "critique" n'ont qu'à recourir
aux Sources Chrétiennes par
exemple où ils auront en plus du texte français le texte
grec ou latin et tout un
bagage d'introduction, de notes, de bibliographie, des tables d'index,
en plus de
l'Imprimatur qui quadruplent le texte lui-même et qui ont par
surcroît le mérite
d'alléger la bourse et de dessécher le coeur.
En tant que pasteur et orateur, le divin Chrysostome, s'adressait au
peuple - un
peuple croyant et simple qu'il fallait instruire et guider. L'époque
et le contexte ont
changé, mais les problèmes restent les mêmes et
c'est pour cela que ces homélies
sont toujours actuelles et nous parlent. Ce n'est plus à l'hyppodrome
que les gens
courent, mais devant la télé, et les hérésies
ont disparu É pour résurgir de plus belle
sous d'autres formes.
"Quand Jean à la bouche d'or, ( "Chrysostome" en grec ), parlait,
disent ses
contemporains, même les sourds pouvaient l'entendre," non à
cause d'une voix forte,
qu'il n'avait d'ailleurs pas, mais à cause des ses paroles pleines
de vie et de son
exemple également vivants.
Ses dernières paroles, après un travail infatigable pour
son Seigneur et son peuple
furent : "Gloire à Dieu pour toutes choses. Gloire à
Dieu pour toutes choses... Ne
cesse de répéter ce mot et de l'enseigner aux autres.
C'est le mot qui a fait
couronner Job, ce mot qui fait fuir le diable. C'est lui qui enlève
tout trouble. Continue
donc d'en charmer tout ce qui t'arrive."
Puissent ces homélies réchauffer nos coeurs, comme ceux
des disciples d'Emmaüs
dans ce monde d'aujourd'hui où il y a tout sauf la parole salutaire.
Hiéromoine Cassien