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Flambeau
La confession auriculaire
perçue par un orthodoxe

Son institution a eu probablement pour origine les persécutions et que son but était seulement de réintégrer ceux qui avaient abjuré leur foi chrétienne. Cette cérémonie de réconciliation concernait donc ceux qui se sont mis hors de l'Église et qui veulent y revenir, la confession de l'apostasie et la nouvelle profession de foi fut parfois publique, il s'agit pour ainsi dire d'un substitut au baptême qui, lui, ne peut pas être renouvelé, ce n'était pas un sacrement.

Je crois que les pratiques ont varié considérablement au cours de l'histoire et selon les régions et les influences et qu'il faut attendre longtemps pour que des principes normalisateurs soient adoptés et imposés par l'autorité centrale.

Dans l'Église orthodoxe, c'est l'influence occidentale qui a lentement imposée la pratique de la confession des péchés, il faut attendre le XVIIème siècle pour que cette confession des péchés prenne un caractère de sacrement dans l'orthodoxie. Pour illustrer le caractère fluctuant des pratiques, notons qu'en dépit du caractère sacramentel discutable et en contradiction avec le droit canonique, l'Église orthodoxe connaît encore aujourd'hui des courants qui imposent la confession auriculaire avant toute communion eucharistique.

Coté catholique,
Sur le concile de Latran IV de 1215, il semble apparaître que la pénitence n'y est pas encore considéré comme un sacrement : 
http://lesbonstextes.multimania.com//latraniv.htm

Et il faut attendre le XVème siècle pour que la confession auriculaire devienne un sacrement (le concile de Florence semble le percevoir comme un sacrement), le sacrement de pénitence, aujourd'hui de réconciliation.

C'est à cette époque qu'est fixée définitivement à sept le nombre des sacrements de l'Eglise Catholique Romaine. 

Je crois que c'est le Concile de Trente qui impose le minimum d'au moins une confession par an. Il semble que ce caractère obligatoire ait soulevé des difficultés "pratiques", il y a en effet un petit bouquin de Jean Delumeau, je crois, qui raconte les débats qui ont traversé l'E.C.R. à partir de cette époque sur les critères d'absolution et les échelles de pénitences.

voir notamment, du concile de Trente
http://lesbonstextes.multimania.com//trentequatorziemesession.htm

Notons que la page http://lesbonstextes.multimania.com//magistere.htm
fourmille de liens passionnants.

 - Pierre Poncet
 
 

 

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