La nervosité est une maladie héréditaire. 
Mais ce sont paradoxalement les enfants 
qui la transmettent à leurs parents. 

Tauscher, Stacia 

À trop s'inquiéter de ce que sera un enfant demain,
on oublie de s'en occuper aujourd'hui. 

Rivard, Michel

Libérer le trésor

Martin dans le Nord regarde les nuages
Et se cherche un avenir en étouffant la rage
Qui lui serre la gorge comme un foulard qui pique le cou

Ses parents le dégoûtent et le prennent pour un fou
Il s'emmerde à l'école et se moque de tout
Ce qui bouge ce qui pense
Ce qui se pense plus grand que lui

Alors il sent l'orage qui menace le ciel de sa vie

Il existe un trésor 
Une richesse qui dort
Dans le coeur des enfants mal-aimés
Sous le poids du silence 
Et de l'indifférence
Trop souvent le trésor reste caché
Libérer le trésor...

Marie dans le Sud les mâchoires serrées
La peur est une habitude qu'elle ne peut pas laverr
De ses draps de ses jupes
De ses cheveux couleur de blé

Elle sait que le vampire est encore en liberté
Complet noir et cravate innocence prouvée
La parole d'un homme
Contre une âme humiliée

Alors elle sent l'orage qui déchire le ciel de sa vie
Il existe un trésor 
Une richesse qui dort
Dans le coeur des enfants mal-aimés
Sous le poids du silence 
Et de l'indifférence
Trop souvent le trésor reste caché
Libérer le trésor...

Et ils traînent leur peine jusqu'au Parc Lafontaine
Pour les cristaux de haine qui leur gèlent les vienes
Ils se vendent le corps
Comme on venge la mort d'un ami

Et ils cherchent l'amour dans les ruelles du Paradis

Il existe un trésor 
Une richesse qui dort
Dans le coeur des enfants mal-aimés
Sous le poids du silence 
Et de l'indifférence
Trop souvent le trésor reste caché
Libérer le trésor...

Wilson, Suzanne, dont la fille de 11 ans 
a été tuée par balles à l'école de Jonesboro, Arkansas
en réponse à ceux qui prônent le droit 
au port d'armes sur les marche du Capitol

Il ne s'agit pas du dexuième amendement. 
Il s'agit de parents qui enterrent leurs enfants.

Narramore, Bruce 

La responsabilité première revient aux parents
d'inculquer à leurs enfants l'estime de soi.

Bourdon, Pierre 

Négliger de corriger un enfant c'est comme lui dire:
Satan va s'occuper de toi, moi je n'ai pas le temps. 

Bogan, Louise, «Selected criticism» 1955 

L'enfance qui se prolonge n'est plus un conte de fée mais un enfer. 

Beaumarchais, 1732-1799 «le barbier de Séville»

 Aux vertus que l'on exige d'un enfant,
connaissez-vous beaucoup de parents 
qui ont été dignes d'être enfants? 

Tagore, Rabindranath 

Chaque enfant nous montre que
Dieu n'a pas encore perdu tout espoir en l'homme. 

Bogart, Humphrey 

Dans ma famille, un baiser était un événement. 

Hendricks, Howard 

Le foyer chrétien doit fleurir
dans un champ de mauvaises herbes. 

Maynard, Joyce «Parenting» 

Un parent qui dit non à son enfant donnera plus de sens à ce refus s'il sait également lui dire oui en d'autres occasions. 

Swinerton, E. 

Notre fille de 7 ans doit faire une rédaction sur son héros favori. Son père est très flatté d'apprendre qu'elle l'a choisi pour son sujet de devoir. Pourquoi moi? 
Parce que je ne sais pas comment on écrit Arnold Schwarzenegger. 

Klein, Joe 

Une étude par Douglas A. Smith et G. Roger Jaroura montre que le pourcentage de maisonnée monoparentale avec des adolescents est associée d'une manière significative avec les taux de crime violent et de vol. 

Ells, Alfred

Quand la famille ne rencontre pas les besoins émotionnels adéquatement, les enfants peuvent se tourner vers l'auto-stimulation sexuelle pour expérimenter le réconfort. Les individus compulsifs sexuellement admettent se sentir seuls tout le temps. Cette solitude vient de deux manières. Ou bien l'enfant n'a pas reçu assez d'amour, d'attention ou d'affirmation, alors ils grandissent en les recherchant à travers le sexe, ou bien ils en ont trop reçu et ils sont devenus mélangés, les enfants grandissent alors en désirant ardemment l'intimité immédiate qu'ils ont expérimenté, la recherchant à travers le sexe quand elle n'est pas disponible. 

La formation de la féminité 

La famille est l'influence la plus importante pour former les attitudes intérieures sur ce que nous sommes et ce dont nous avons besoin. Les expériences des premiers amours, surtout les sexuelles, sont habituellement les déterminants les plus importants ensuite sur ce que nous devenons et sur la manière que nous entrons en relation avec les autres.

La féminisation est le processus par lequel une jeune fille apprend les comportements, les attitudes, les sentiments féminins d'une femme. Ceci inclut spécialement son rôle sexuel et le patron réactionnel envers les hommes.

L'implication des hommes dans la vie d'une femme est crucial. Quand, où et comment un homme devient impliqué avec une femme ont des effets développementaux à longue portée dans la vie de cette femme. Les études ont aussi démontré que la féminisation dépend en large partie d'une relation chaleureuse avec un père qui encourage et réagit à la féminité émergente de sa fille. La façon que papa investit dans sa fille a tout à voir avec la manière que sa fille va se développer et ce qu'elle va devenir. Le premier amour masculin d'une femme continue et raffine le processus. Il va soit aider ou entraver la féminité qui se développe.

Si le père est passif, elle sera affamée de son attention et, par extension, de l'attention des hommes. Si le lien est fort avec le père, elle sera moins vulnérable, elle aurait reçu plus d'affection et d'attention à la maison et cela aurait pu être plus facile pour elle de tracer des limites et se protéger elle-même des hommes qui lui donnent de l'attention de manières qui vont la blesser.

Payne, Leanne, L'âme cette oubliée

Les besoins du petit enfant

Les plantes réagissent à des menaces d'agression. Combien plus l'embryon dans le ventre maternel, ou le petit enfant porté dans nos bras! Les pensées, les sentiments que nous communiquons sont porteurs de vie ou de mort. Nous sommes soit des canaux de l'amour de Dieu, soit, si nous ne savons aimer et accepter les autres, des instruments de destruction.

Je suis particulièrement préoccupée par le fait que des parents chrétiens ne possèdent pas cette compréhension fondamentale que leurs enfants grandissent et se fortifient psychologiquement, et qu'ils acquièrent la capacité de franchir les différentes étapes de leur développement en s'identifiant et en s'attachant à leurs parents. Les données dont nous disposons maintenant sur le développement physique et psychique, faits qui nous permettraient d'éviter de graves erreurs avec nos enfants, ne semblent pénétrer que très lentement chez la majorité des parents chrétiens. 

Nos idées fausses sur la manière dont on «gâte» un bébé ou un petit enfant, par exemple, peuvent nous amener à mal interpréter ou à ignorer leurs besoins réels. 

La méthode qui consiste à laisser pleurer en enfant en l'isolant, même si cela va à l'encontre de l'intuition de la mère, révèle une ignorance tragique de la manière dont l'isolement menace l'identité de l'enfant. 

Le docteur Frank Lake affirme: «Tant que la mère est présente, et d'une manière satisfaisante, le bébé fait l'expérience de l'être et du bien-être en s'identifiant à elle. Il ne peut imaginer poursuivre la vie sans elle, si ce n'est pour de courtes périodes, quand son retour est retardé. Le petit enfant est tellement dépendant de la présence maternelle que, si elle ne revient pas, sa capacité d'exister par le fait d'être en relation avec elle est réduite à un niveau de désespoir dangereux. L'allègre attente de son retour est remplacée par le désespoir et une augmentation de l'angoisse de la séparation.»

Ceux d'entre nous qui ont une longue expérience dans le ministère pastoral savent parfaitement à quel point le commentaire suivant de F. Lake est vrai: «Même si, au moment où la panique de l'enfant atteint les limites du tolérable, la mère revient et l'expérience est interrompue et réprimée, elle demeure comme un aspect indélébile de l'identité personnelle.»

Dans la prière de guérison, ce n'est pas une petite affaire que de voir une personne revivre ces souvenirs d'isolement vécus dans la petite enfance, et se débattre dans ce cycle de peur panique qui a été occulté et réprimé jusque là, tout en restant mortellement présent et actif dans l'inconscient.

De plus en plus de femmes sont coupés de leur véritable identité féminine et incapables de nourrir affectivement leurs jeunes enfants. Si un trop grand nombre de chrétiennes ont l'impression qu'elles gâchent leur temps en s'occupant avec tendresse de leurs enfants, nous perdons non seulement des enfants en bonne santé, mais aussi notre capacité de diriger à la maison, dans l'église et dans l'État. 

Plus que nous ne pouvons l'imaginer, c'est «la main qui balance le berceau» qui déterminera finalement le sort de tout un voisinage, d'un clan, d'une nation, ou même du monde.