LA GUÉRISON

 
Foster, David, Sexual Healing

Principes fondationnels ; La prescription pour toute guérison

1° Nous sommes incapables de faire quoi que ce soit de valeur éternelle de nous-même, ceci incluant avoir la foi, être sauvé, recevoir la guérison, la sagesse, la droiture, aimer Dieu ou les hommes, accomplir des bonnes oeuvres, aider les autres, etc.

2° Nos tentatives par nos propres forces pour accomplir ces choses sont un empêchement pour Dieu d'être capable de les accomplir en nous et à travers nous.

3° Nous sommes totalement dépendants de Dieu pour planter en nous le désir, pour nous motiver à faire, nous équiper à accomplir et produire de fruit de toute bonne chose.

4° Nous avons besoin de demander ce que nous n'avons pas et réagir positivement à la grâce que Dieu nous donne.

5° Nous avons besoin de vivre pleinement et seulement pour la gloire de Dieu.

6° Le commencement et la fin de toutes choses que nous avons besoin de faire peuvent se résumer ainsi : «la poursuite d'une relation avec Dieu qui nous sauve et nous guérit et qui a un futur pour nous».

La guérison permanente ne peut avoir lieu par notre propre volonté ou nos bonnes intentions. Cela requiert la puissance de Dieu pour oeuvrer en nous la révélation et la guérison de la cicatrice ou du lien qui légitimisent le péché en nous dans notre subconscient, ce qui est la vraie cause du problème.

Une personne vraiment guérie a été poussée par l'amour de Dieu plantée dans son coeur à travers une relation intime avec le Seigneur, et a reçu la puissance de résister à la tentation par le Saint-Esprit. La source émotionnelle intérieure pour le besoin de commettre le péché sexuel (et peut-être le lieu fort démoniaque) a été éradiquée surnaturellement par Dieu.

Pour que nous soyons guéris, il suffit que nous voyons le Père, Jn.14:7 - c'est-à-dire le connaître intimement. Car c'est à partir de cette relation que toutes les réponses et le sens de la vie découlent. Nous avons besoin d'expérimenter le profond amour qui demeure et découle puissamment quoique doucement du coeur de Dieu. Nous avons besoin d'expérimenter son amour pour nous - pas simplement lire sur ce sujet et acquiescer intellectuellement que c'est vrai. Nous devons poursuivre Dieu dans l'adoration et la prière - déversant notre amour pour Lui et recevant en nous-mêmes la confiance et l'assurance de Son amour pour nous. Alors nous devenons vraiment vivants, Jn.17:3.

Alors que j'ai commencé à passer du temps régulier avec Dieu, à l'adorer, à lire sa Parole, à lui parler, j'ai commencé à voir le Père comme il est vraiment - un Père fantastique, parfait dans son amour et pardon inconditionnels - quelqu'un qui est parfait dans toutes ses voies, sans faute dans sa sagesse, quelqu'un qui me complète et me guérit. C'est le vrai Père du ciel. C'est mon papa. Si je ne peux faire confiance à personne d'autre, je peux lui faire confiance complètement.

McClung, Floyd

 Parfois nous voulons que Dieu accomplisse un miracle et règle tous nos problèmes tout de suite. Notre Père, cependant, nous conduit dans un processus qui nous prépare à régner avec Lui au ciel. Parce qu'il veut nous mouler et nous raffiner, il permet que nous expérimentions des tentations qui nous force à faire des choix.

La lutte fait partie du processus de la guérison victorieuse. Vous apprenez des leçons inestimables : l'humilité, le pardon, la compassion et l'endurance.

Dans le processus de la guérison de nos blessures émotionnelles, Dieu prend le temps de former notre caractère, pour ne pas que nous restions vulnérables à des blessures subséquentes.

Les circonstances désappointantes passeront, mais votre réaction face à ces circonstances déterminera un choix moral et spirituel qui influencera votre vie pour toujours.

Dieu permet, même arrange, des expériences difficiles dans nos vies afin d'exposer les faiblesses de notre caractère et nos mauvaises attitudes afin qu'il puisse composer avec elles.





 

Wimber, John 

Le fait que nous vivions entre les deux venues de Jésus procure la clé d'interprétation pour expliquer pourquoi la guérison physique que Christ nous a obtenue n'est pas toujours expérimentée aujourd'hui. Sa souveraineté, sa seigneurie et son règne sont ce qui apporte la guérison. Notre part est de prier "Que ton règne vienne" et de lui faire confiance pour quelque soit les guérisons qui viendront de sa précieuse main... Nous n'avons pas le droit de présumer qu'à moins que Dieu ne guérisse à tout coup il y a quelque chose qui ne va pas avec notre foi ou avec sa fidélité.

Deere, Jack, Surprised by the power of the Spirit
 
 

Pourquoi Dieu ne guérit pas

P.147 1° L'apostasie 

Ps.74:9-11, 77:7-14, Col.3:5, 1Jn.1:6, 1Ti.1:20

 P.150 2° Le légalisme et la foi tiède 

Es.29:11-13, Ap.3:16-17

 P.152 3° L'incrédulité 

Mc.6:5-6, Mt.13:58, Ja.4:2

 P.155 4° La valeur rédemptrice de la souffrance 

2Co.12:8-10, 1Pi.1:6-7

 P.157 5° Le timing de la souveraineté et les mystères de la souveraineté 

Jn.5:1-5
 


 
Le modèle des 4 étapes pour la prière de guérison
Wagner, Peter

 

Wimber, John

 

1ère étape: L'interview

 Il est nécessaire d'écouter, non seulement la personne malade, mais Dieu aussi, car de temps en temps Dieu révèlera des informations spéciales lors de l'interview.

 

La guérison divine est un don de Dieu, un acte de sa miséricorde et de sa grâce. notre part est de l'écouter et de transmettre sa parole... Il y a plusieurs manières de pratiquer l'ouverture à la présence de Dieu et la croissance dans l'écoute de sa parole. - L'étude de l'Écriture, l'adoration, la prière et la méditation étant les principales.

Je demande: Pour quoi me demadez-vous de prier? Ensuite j'écoute la réponse sur 2 niveaux: le naturel et le surnaturel.

 

2ème étape: La décision du diagnostique

 Pendant l'interview, essayez de discerner la cause sous-jacente des symptômes... J'essaie de garder mon antenne spirituelle syntonisée sur ce que Dieu veut me dire.

 

Pendant que j'interview la personne, sur le niveau surnaturel je demande à Dieu pour des éclaircissements sur la cause ultime de leur condition.

 

3ème étape: La sélection de la prière

 Parfois j'oins d'huile la personne, parfois non, dépendamment de la façon dont je ressens que Dieu dirige durant la phase de la sélection de la prière.

 

Cette étape répond à la question "Quel genre de prière est requise pour aider cette personne? Ce qui se trouve derrière cette question est une question encore plus fondamentale. Qu'est-ce que Dieu veut faire à ce moment particulier pour cette personne? Tout en assumant que Dieu veut guérir, je n'assume pas que Dieu veut guérir au moment exact où je suis en train de prier pour quelqu'un. Donc, je demande "Seigneur, veux-tu guérir maintenant?

 Je demande toujours à Dieu comment je devrais intercéder pour une personne malade.

 

4ème étape: L'engagement de la prière

 A mesure que nous gagnons de l'expérience dans l'écoute de Dieu comme dans nos paroles à lui, nous serons capables, souvent, de connaître Sa volonté par le temps où nous aurons passé les 3 premières étapes. Ceci nous permet de prier avec un degré d'hardiesse que nous n'aurions pas autrement. 

 

Après avoir imposé les mains, je prie distinctement que le St-Esprit vienne et donne ses soins à cette personne. Mes prières sont pas mal simples: "St-Esprit, je t'invite à venir sur cette personne et à libérer ta puissance de guérison" ou " St-Esprit, montre-nous comment prier"

 


 
Seamands, David

La préparation du consultant pour la prière de guérison 

Il est essentiel vous qui avez besoin d'aide soyez
convenablement préparé à la prière; s'y engager 
prématurément sans en connaître les modalités 
et les enjeux serait lui attribuer une vertu magique. 
Mais c'est ici de miracle qu'il s'agit. Dieu ne fait pas 
de différence entre les personnes mais il agit dans un
certain cadre, selon certains principes qui sont les lois
psychiques et spirituelles.

Bien entendu, la guérison et la prière sont elles-mêmes soumises à certaines règles et c'est pourquoi un temps préalable de partage et de conseil s'avère nécessaire avant 
et après la prière. 

En premier lieu, vous avez un travail personnel à faire, et
personne (pas même Dieu) ne peut vous aider sans votre
consentement et votre coopération.

Le travail personnel qui vous est demandé consiste 
à réfléchir aux souvenirs et aux sentiments refoulés susceptibles d'être à la source de vos difficultés 
émotionnelles et comportementales. 

Se souvenir c'est plus que simplement une image. 
Il serait plus exact de parler d'une sorte de résurrection 
de l'expérience. Le Docteur Penfield, neurologue 
canadien a démontré que cette capacité de revivre nos expériences passées nous permet de fonctionner simultanément sur deux niveaux psychologiques.

Nous pouvons vivre consciemment le moment présent 
et en même temps revivre une expérience passée avec 
une telle intensité que nous avons la sensation de nous 
y trouver. Cela explique le fort impact que le passé a 
sur notre vie actuelle et l'influence qu'il a sur notre vie psychique et émotionnelle.

En ouvrant nos coeurs à l'Esprit, dans le calme, 
la méditation et la prière, il saura réveiller notre 
mémoire et nous faire prendre conscience des 
expériences  qui nous ont blessés et qui aujourd'hui 
entravent notre croissance spirituelle et humaine.
 

SUGGESTIONS POUR RETROUVER LES SOUVENIRS

Ouverture à l'Esprit dans le calme, la méditation et la prière.

Prendre note des pensées et des souvenirs qui vous reviennent à l'esprit.

Se pencher sur vos photos de famille. Cette méthode a prouvé
son efficacité dans des situations où il semblait difficile
d'accéder aux souvenirs réellement à l'origine des blessures
actuelles. 

Visiter les lieux où des événements difficiles se sont passés
favorise également l'émergence des émotions refoulées.

S'informer à ses parents des événements difficiles vécus dans
l'enfance; la grossesse, la naissance, la maladie.

Réfléchir à l'éthique familiale (communication des sentiments,
surprotection ou manque de protection, affirmation de la
confiance en soi, valorisation, soutien, amour, etc.)

RÉFLEXION SUR CE QUI AURAIT PU ÊTRE DIT OU
FAIT À L'ÉPOQUE DES ÉVÉNEMENTS DOULOUREUX

«Qu'auriez-vous aimé lui dire si vous aviez eu l'occasion?» 
«Qu'auriez-vous fait si vous aviez eu le choix?»

PRÉPARATION D'UNE LISTE DES ATTENTES DE LA
PRIÈRE

Vous qui désirez être aidé, établissez vos attentes qui servira de
guide pour le moment de prière. Cette liste sera simple mais
exhaustive, et la plus précise possible, chaque personne,
événement, émotion étant clairement mentionnés.
 


 
Seamands, David

Comment créer un climat favorable à la guérison

Seul un climat de confiance permet l'émergence dans le
conscient de certains souvenirs chargés de souffrance. En
l'absence de conditions favorables, nos peurs ne veulent ni ne
peuvent nous permettre d'abaisser notre garde. Les souvenirs
refoulés restent alors inconscients. Pourtant, Dieu le Père céleste
plein d'amour, nous a envoyé à tous son message spécial de
paix. 2Co.5:18-20.

Comment se fait-il alors que tant de gens ne se sentent pas
libres de s'ouvrir à cette grâce de Dieu qui guérit? Pourquoi
restent-ils dans une attitude défensive? Il semble
malheureusement que trop souvent l'atmosphère de nos églises,
l'attitude des autres chrétiens et même notre façon de présenter
l'Évangile ne créent pas un contexte favorable à la guérison.

Une enquête fut menée auprès de 4 000 personnes à partir de la
question suivante: «Sur quels sujets les gens voudraient-ils
entendre leur pasteur prêcher?» La moitié des personnes
interrogées se dirent préoccupées par des problèmes très
personnels: sens de la vie, manque d'assurance dans les
relations interpersonnelles, solitude, problèmes conjugaux,
contrôle des pulsions sexuelles, alcoolisme, sentiments
d'infériorité, maladie et souffrance, culpabilité et frustration. Un
quart se sentait plus concerné par les problèmes relatifs à la
famille, le statut parental, l'éducation des enfants et les conflits
relationnels. Les autres s'intéressait à des questions religieuses
plus traditionnelles.

On a là un appel au secours qui mérite d'être entendu et auquel
notre enseignement doit répondre. L'immaturité, les conflits
intrapsychiques, les complexes et les difficultés relationnelles
sont responsables d'une grande détresse spirituelle. Les gens
veulent savoir comment vivre cette vie abondante que leur
vantent les prédicateurs, malgré les dures réalités quotidiennes.

Notre société est malade. Notre société engendre ainsi des
individus perturbés et souffrant de troubles psychiques. Ces
troubles seront refoulés et resteront insensibles à nos
prédications classiques. Un enseignement traditionnel risque
même d'aggraver les craintes de ces personnes et de renforcer
des mécanismes défensifs entraînant des refoulements encore
plus profonds. 
 

Même des messages d'encouragement et de réconfort peuvent
être présentés d'une façon telle qu'ils conduisent les gens au
désespoir. Bien souvent, lorsque je demande à quelqu'un
pourquoi il ne partage pas ses problèmes avec son pasteur, il
me répond: «C'est parce que je sais à l'avance comment il me
recevra, je le devine à sa façon de prêcher.»

Ce jugement abrupt est malheureusement souvent fondé. Trop
de messages réveillent les sentiments de culpabilité, provoquent
le découragement et dissuadent ceux qui souffrent de venir
chercher l'aide dont ils ont désespérément besoin.

L'enseignement pour une guérison psychique et spirituelle

Des années d'expérience m'ont amené à penser qu'un
enseignement particulier est nécessaire pour encourager à la
guérison des souvenirs.

Il se distingue par son contenu, sa forme et ses objectifs. Il a
pour but:
- de transmettre à celui qui souffre le courage d'abandonner les
attitudes défensives préjudiciables à sa guérison;
- de l'aider à extérioriser ce qu'il refoule: peurs, angoisses,
conflits, honte;
- de le conduire à déposer au pied de la croix les souvenirs qu'il
garde cachés en lui-même;
- de lui donner une image de Dieu complètement nouvelle: celle
d'un Père plein d'amour, capable de comprendre tout ce qu'on
découvre en sa présence parce qu'il le connaissait déjà depuis
longtemps et qu'il n'a jamais cessé d'aimer.

Le contenu de l'enseignement

Il a pour essence quelques aspects fondamentaux de l'Évangile.

1° L'incarnation: Emmanuel, Dieu avec nous.

Qu'est-ce que cela signifie que Dieu soit avec nous ? Nous
allons voir un ami qui souffre. Il est malade ou il éprouve une
grande peine ou il a perdu un être cher. Nous désirons lui
communiquer notre sympathie. Nous lui dirons: « Je veux que
tu saches que je suis avec toi dans cette peine. Je serai toujours
avec toi. » De même Dieu est avec nous. C'est un aspect de
l'incarnation qu'il nous faut transmettre. Ésaïe prophétisa la
venue d'Emmanuel et Matthieu nous donna le sens de son nom.
 

Quand nous parlons à quelqu'un qui souffre psychiquement ou
affectivement, présentons-lui Jésus comme réellement humain. Il
n'est pas écrit « La parole est devenue des mots ». Les mots
sont nécessaires mais non suffisants. La parole est devenue
chair. Dieu est descendu dans l'arène de l'existence et de la
souffrance humaines. Il est devenu un avec nous en devenu l'un
d'entre nous !

2° L'identification: Dieu vit notre souffrance avec nous

Dieu avec nous, dans toutes les situations difficiles de notre
condition humaine. Par sa conception, sa naissance et son
enfance, son baptême, et son ministère.  Dieu plonge enfin dans
le tourbillon de la trahison, du reniement, de l'abandon et
accepte de sombrer dans les profondeurs boueuses de la mort
sur la croix. À la crucifixion: Dieu partage notre souffrance.
Avec nous, pour nous, il paye lui-même le prix extrême. Nous
touchons là au coeur même de la bonne nouvelle. Jésus
s'identifie au pire d'entre nous. Il meurt, crucifié, entre deux
criminels. «Il a souffert la mort pour tous». 

Cette identification dans la mort revêt une importance cruciale
comme l'explique l'auteur de l'épître aux Hébreux «Il a lui-même
participé au sang et à la chair afin que par la mort il anéantît
celui qui a le pouvoir de la mort, c'est-à-dire le diable et qu'il
délivrât tous ceux qui, par crainte de la mort étaient toute leur
vie retenus en esclavage. Il a été rendu en toutes choses
semblable à ses frères, car ayant souffert lui-même, il est
capable de secourir ceux passent par l'épreuve», Hé.2:14-18.
C'est cela le témoignage de l'identification parfaite et l'ultime
démonstration que Dieu connaît nos peines et nos souffrances.

Ces passages nous montrent que Dieu nous comprend et que
nous ne devons donc plus hésiter à lui faire part de nos soucis.
Il nous invite à «nous rapprocher du trône de la grâce avec
confiance afin de recevoir sa miséricorde et trouver grâce pour
être secourus dans nos besoins», Hé.4:16. 

En limitant la mort de Christ à l'expiation des péchés nous ne
transmettons pas la pleine signification de cet appel. Bien sûr, la
croix nous dit que Christ est mort pour nos péchés mais si nous
limitons notre enseignement à cela nous priverons des millions
de coeurs blessés d'un élément essentiel: Christ par la croix
réconcilie avec Dieu et les pécheurs et les gens qui souffrent. 
 

Il nous purifie des souvenirs de culpabilité par lesquels notre
péché condamnait notre conscience et il nous guérit des
souvenirs douloureux qui nous tourmentent et maintiennent
notre personnalité en esclavage. Nombre de ces souvenirs
résultent de blessures dont nous n'étions pas maîtres!, victimes
innocentes du péché des autres. C'est exactement cela que
Jésus vécut sur la croix: il a été victime du choix des autres. Il a
souffert injustement, sans l'avoir mérité.

Jésus s'est soumis volontairement au double mystère du péché
et de la souffrance. Certes, chacun de nous a péché et a besoin
du pardon accordé à la croix. Mais nous sommes également
victimes du péché des autres et il nous est donc nécessaire de
trouver à la croix l'assurance que Dieu comprend les sentiments
complexes et contradictoires que nous éprouvons, les émotions
confuses qui nous animent relativement à ces souvenirs jamais
oubliés.

Assurément, les coeurs brisés qui remplissent nos églises ont
besoin d'entendre que Jésus a pris sur lui leurs problèmes aussi
bien que leurs péchés. C'est une réalité vivante: Dieu est plein de
compassion et de compréhension. Qu'est-ce que cela signifie?
Comment cela influence-t-il notre vie quotidienne? Comment
réalise-t-on que cette guérison est possible?

Cette vérité change notre conception de Dieu et nos sentiments
à son égard. Elle créé un climat de confiance nous permettant de
laisser venir à notre conscience des souvenirs refoulés depuis
très longtemps. Dieu s'est fait homme. Il sait maintenant ce que
nous humains ressentons parce qu'il l'a vécu lui aussi dans son
être. Par son incarnation, son ultime identification à l'humain
dans les souffrances et la mort, Jésus nous donne l'assurance
qu'il sait ce que nous éprouvons non seulement par son
omniscience mais pour en avoir partagé la douleur.

Nous sommes désormais certains que Dieu sait et qu'il s'occupe
de nous. Il a été lui-même l'un de nous, il a partagé notre
existence du sein maternel jusqu'à l'heure de la mort. Nous
savons qu'il est sensible à nos infirmités et cette certitude que
Dieu «sait ce que c'est», peut bouleverser notre vie.

3° Dieu participe, par son Esprit, à notre guérison

Ce Dieu compatissant, qui comprend, qui sait et qui s'intéresse
à nous est le facteur thérapeutique déterminant de notre guérison
intérieure. 
 

En effet, bien que ce que nous avons dit précédemment se
rapporte à Jésus dans sa dimension temporelle, l'oeuvre du
Saint-Esprit fait intervenir le Christ dans notre expérience
personnelle actuelle. L'Esprit Saint rend effectif, dans nos vies,
aujourd'hui, ce que Jésus a rendu possible par ses souffrances,
sa mort et sa résurrection.

Le Saint-Esprit est appelé en grec Paraclet, de para (aux côtés
de) et kaléo (appeler). Celui qui est «appelé à notre côté» nous
donne l'assurance de son aide dans nos difficultés et nos
incapacités. L'expression en grec que nous traduisons par
«aider» signifie littéralement «soulever une charge de l'autre
côté.» C'est une image pleine de sensibilité qui exprime bien la
façon dont Dieu intervient dans notre guérison. Ro.8:26

4° L'accueil dans l'Église

L'établissement d'un climat de confiance propice à la guérison
dépend d'une part de la nature du message apporté. Mais un
autre aspect est également à prendre en compte. La parole du
pasteur doit être soutenue par l'accueil des membres de l'Église
envers ceux qui en ont besoin. 

L'anxiété et la peur qui conduisent au repli de soi proviennent
souvent des difficultés relationnelles que la personne a éprouvée
très précocement dans son enfance. Elle a peut-être appris à
communiquer sur un mode agressif avant même de savoir
parler. Il est essentiel que désormais, elle élabore un langage
nouveau, soutenue et encouragée par un bon climat relationnel.
L'exemple des autres favorisera cet apprentissage et c'est
pourquoi la qualité des relations dans la communauté a une
importance cruciale dans le processus de guérison.

Des chrétiens attentionnés favoriseront autour de la personne qui
lutte et qui souffre une atmosphère de compréhension et
d'amour. Il est parfois nécessaire et en raison de l'amour qu'on
leur porte d'être ferme mais ce sera toujours motivé par le but
que l'on poursuit et non par un esprit de jugement. Je dois être
quelqu'un qui accueille et qui donne au sein d'une Église qui fera
renaître l'espoir de ceux qui en ont tant besoin. La guérison des
souvenirs est tributaire d'un encadrement de croyants unis, aussi
déterminés à aider que l'étaient les 4 amis du paralytique dont
nous parle l'Évangile. Le Christ ressuscité a traversé les portes
verrouillées par la peur. Il a toujours le pouvoir d'apporter la paix
aux coeurs troublés.

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