La foi en action 



 
Seule notre suffisance peut nous indisposer à recevoir la grâce de Dieu, c'est ainsi que je comprends le chapitre 4 de Jacques. Par contre quand on sent notre misère profonde on va vers Jésus comme la femme syrophénicienne et on ne le lâche pas, nous sommes-nous déjà posé la question à savoir comment nous aurions réagi à la place de cette femme.
 
1. Elle crie sans arrêt vers Jésus et Jésus l'ignore complètement! "Je n'ai été envoyé que vers les brebis d'Israel" dit-il. Qu'aurions-nous pensé alors?  
 
Peut-être nous serions-nous dit: "Jésus ne s'intéresse pas à moi, je perds mon temps et mon énergie à m'égosiller" ou encore, plus "spirituel" : "ce n'est pas sa volonté de guérir ma fille, je vais cesser de le harceler" ou bien "ce n'est pas le temps de Dieu"
 
Que fait la femme? Elle contourne les disciples qui essaient de la repousser et va se planter devant Jésus, se prosterne devant lui l'empêchant de continuer sa route. La réaction de Jésus aux supplications de la femme: Faut nourrir les enfants (juifs) avant les petits chiens (païens) cf. Mc.7:27. Et la femme qui ne se laisse pas démonter pour autant de lui répondre: Même les petits chiens mangent les miettes qui tombent de la table.
 
C'est toute une exhortation pour notre vie de prière. Ça m'est arrivé souvent de prier le Seigneur sur un sujet quelques fois et puis le délaisser par lassitude, quand je vois autour de moi des personnes qui persistent dans la prière pour des gens des semaines, des mois et je suis sûr qu'elles le font durant des années, ça m'épate et je me dis; voilà une grande foi, plus que la mienne c'est garanti.
 
Augmente notre foi, Seigneur!
 
 



 
 



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