Recherche sur ce site
activé par FreeFind

Table des matières
Les grands thèmes
Liste de discussion
Accueil

Yvan Rheault

Que vous semble-t-il du Christ?   

"Et les pharisiens étant assemblés, Jésus les interrogea, disant: 
Que vous semble-t-il du Christ?" 
Matthieu 22:41-42. 

Ne sous-estimez pas surtout, ami lecteur, l'importance de cette question. Ne pensez pas non plus qu'il soit possible de l'éluder. Il est absolument nécessaire d'y répondre et d'une manière satisfaisante. Dans ce monde, lorsqu'on se trompe au sujet de quelque chose, on en éprouve du désappointement, de la déception, voire même de la confusion. Supposez une personne qui, après une vie de labeur acharné, confie ses économies à un banquier malhonnête... Voilà quelqu'un privé désormais de ses moyens d'existence. Supposez encore un père et une mère qui donnent leur fille en mariage à un jeune homme peu sérieux. Que de larmes sont versées. On s'est trompé et je vous entends dire: "C'est grave". Oui, c'est grave; mais, après tout, les conséquences de cette erreur sont passagères... elles disparaissent lorsqu'on pousse le dernier soupir. Mais il n'en est pas ainsi avec la question qui constitue le titre de cet écrit. Un avenir éternel est suspendu à ces mots: "Que vous semble-t-il du Christ?" 

Il y a sur la terre de grands personnages et sur chaque personnalité vous avez une opinion. Il se peut que cette opinion soit juste ou fausse. Enfin, vous avez une opinion, et les hommes font grand cas de leurs opinions. Vous dites: "J'ai des idées arrêtées au sujet de Jésus de Nazareth... Attention! Des idées ou des opinions peuvent convenir s'il ne s'agit que des hommes. Mais lorsqu'il s'agit de Celui qui n'est rien moins que le Fils de Dieu, il vous faut autre chose, ami lecteur, que des "opinions". Sachez bien que nos opinions n'ont aucune valeur. Les nôtres valent souvent celles de nos contemporains et toutes ensemble sont tout juste bonnes à nous conduire dans le séjour de l'éternel malheur. 

Le Sauveur dit un jour: "Qui disent les hommes que je suis, moi, le Fils de l'homme?" Les disciples se font alors l'écho des différentes "opinions" qui ont cours au sujet de Jésus: "Et ils dirent: Les uns disent: Jean le baptiseur; les autres: Élie; et d'autres: Jérémie ou l'un des prophètes". D'une manière positive, Dieu avait dit: "Celui-ci est mon Fils bien-aimé, en qui j'ai trouvé mon plaisir". Une voix venant des cieux avait proclamé cela sur les rives du Jourdain, alors que Jésus était allé auprès de Jean le baptiseur. 

Mais considérons la réponse que fit au Seigneur Jésus l'apôtre Pierre. Jésus avait dit: "Et vous, qui dites-vous que je suis?" Simon Pierre prend donc la parole et dit: "Tu es le Christ, le Fils du Dieu vivant". Le Christ est Celui qui étant promis et annoncé bien des fois par les prophètes, devait apporter la bénédiction. Il devait régner, et la paix, la joie, la prospérité devaient caractériser ce règne glorieux du Messie. Le Fils est Celui qui est venu d'auprès du Père et qui nous révèle le coeur du Père. Car Jésus est le Fils du Père. Le croyant en Jésus est "élu selon la préconnaissance de Dieu le Père". Or, l'élection date d'avant la fondation du monde. Mais, qui révélera l'amour du Père? Un seul pouvait révéler le Père: c'est le Fils du Père, Jésus? Celui qui est venu dans ce monde. 

L'apôtre Pierre n'était pas un philosophe, ni un raisonneur, mais un humble et simple croyant. Dans sa réponse nous ne voyons ni rationalisme, ni incrédulité. C'est aussi la raison pour laquelle le Seigneur Jésus lui dit: "Tu es bienheureux, Simon Barjonas, car la chair et le sang ne t'ont pas révélé cela, mais mon Père qui est dans les cieux". Ah! Pierre savait qui était Jésus; il n'était pas ignorant à cet égard. Il n'avait pas des "opinions" mais une foi sincère. Car ce qu'il nous faut, ami lecteur, c'est la foi. Vous pouvez vivre sans instruction... mais vous ne pouvez pas vivre sans la foi. Pourquoi? Parce que, sans la foi, il est impossible de plaire à Dieu. 

Interrogeons maintenant, si vous le voulez bien, l'apôtre Jean. Sa réponse est merveilleuse. La voici: "Et la Parole devint chair, et habita au milieu de nous (et nous vîmes sa gloire, une gloire comme d'un fils unique de la part du Père) pleine de grâce et de vérité". Lorsqu'on est coupable, on est heureux d'entendre parler de la grâce. Pleine de grâce, lecteur, c'est jamais dépourvue de grâce, jamais vide de grâce. Non, une provision de grâce inépuisable se trouve dans le Seigneur Jésus. Toutefois, la vérité se trouve aussi associée à la grâce. C'est pourquoi nous devons, n'est-ce pas, tout lui dire, tout lui confesser et ne rien cacher. 

Poursuivons notre enquête. Que dit Jean le baptiseur? Voyant Jésus venir à lui il dit: "Voilà l'Agneau de Dieu qui ôte le péché du monde". En Israël, il y avait autrefois des centaines de milliers d'agneaux qui appartenaient aux Israélites. Mais, Jésus est "l'Agneau de Dieu". Jamais aucun agneau qui avait été immolé, aucun agneau dont le sang avait coulé, n'avait eu la vertu d'ôter le péché du monde. Il n'en va pas de même du Seigneur Jésus. Il "ôte" le péché. Puis-je vous demander si vos péchés, vos fautes, vos iniquités, ont été ôtés? Le plus grand des prophètes, regardant Jésus qui marchait, dit encore: "Voilà l'Agneau de Dieu". Il y eut deux disciples de Jean qui entendirent ce témoignage. Aussi, pour suivre Jésus, ils quittèrent celui qui jusqu'alors avait été leur maître. 

Thomas était un des douze que le Seigneur avait choisis. Je sais bien que son nom est devenu synonyme d'incrédulité. On dit: incrédule comme Thomas. Je ne puis entrer maintenant dans les détails de son histoire. Il est bien vrai qu'étant absent quand Jésus ressuscité vint et se tint au milieu des disciples rassemblés dans la chambre haute, Thomas ne crut point. Quand, huit jours après cette apparition, le Seigneur dit à Thomas: "Avance ton doigt ici, et regarde mes mains; avance aussi ta main, et mets-là dans mon côté; et ne sois pas incrédule, mais croyant"... savez-vous ce que dit Thomas? "Mon Seigneur et mon Dieu". Oh! Combien d'entre nous pourraient dire cela? Combien pourraient faire cette même confession? 

Et Paul, le fondateur de nombreuses églises, le grand apôtre des nations, le premier grand missionnaire, n'a-t-il pas son témoignage à apporter concernant Jésus le Nazaréen? Voici textuellement quelles sont ses paroles: "Et ce que je vis maintenant dans la chair, je le vis dans la foi, la foi au Fils de Dieu, qui m'a aimé et qui s'est livré lui-même pour moi". 

Interrogeons, interrogeons toujours. Pilate était gouverneur de la Judée. Il déclare que Jésus est innocent, quoique, dans sa lâcheté sans pareille, il ait livré le Fils de l'homme pour être crucifié. Croire que Jésus est "innocent", c'est-à-dire qu'Il n'est pas coupable des crimes qu'on lui a imputés, cela ne vous sauve en aucune manière. Lecteur détrompez-vous. Vos croyances dans l'innocence de Jésus ne vous donneront pas la vie éternelle. Que faut-il donc? Je l'ai déjà dit, il faut la foi dans le Fils unique de Dieu, une foi vivante et personnelle. 

Mais voici un brigand qui s'avance... j'ignore son nom et en dépit de toutes les apparences, c'est un témoin que nous ne récuserons pas. Car ce brigand a vu en Jésus le Fils de Dieu. Il sait qu'Il est le Roi, pour l'instant sans couronne, sinon la couronne d'épines qui a ceint Son front sacré, - mais le Roi quand même qui va ressusciter et qui va régner. Ah! Lecteur, si seulement vous aviez la foi qui était dans le coeur de ce brigand-là le jour où le Sauveur fut mis à mort. 

Le centurion romain était un païen. Ses soldats se sont moqués de Jésus, ils Lui ont craché au visage; ils L'ont dévêtu, puis revêtu: ils ont cloué à la croix le divin Condamné. Certes, ces soldats brutaux n'ont pas ménagé à Jésus leurs outrages. Et lui, le capitaine de ces hommes, est resté en face de la croix, ne pouvant détacher ses regards de la scène qui se déroulait sous ses yeux, habitués pourtant à contempler bien des horreurs. Ce centurion a tout vu. Il a aussi tout entendu. Il a vu le ciel noir. Il a entendu Sa voix, la voix du Fils de Dieu dans les ténèbres du drame unique de Golgotha. Aussi ce chef de dire: "Certainement celui-ci était Fils de Dieu". 

Et si vous n'écoutez pas les hommes, écoutez au moins les démons lorsqu'ils disent: "Je te connais, qui tu es: le Saint de Dieu". Jésus n'a pas voulu recevoir le témoignage de cet esprit immonde, mais il est bien vrai qu'Il est, Lui, Jésus, le Saint de Dieu. Oh! Lecteur, qui vous convaincra? Qui vous persuadera? Jésus tança l'esprit immonde en disant: Tais-toi, et sors de lui. Alors, l'esprit impur sortit de ce malheureux possédé. Cet esprit savait qui était Jésus et d'où Il était venu. En est-il de même avec vous? Avez-vous confessé le beau nom du Sauveur? 

Si vous lisez attentivement le chapitre 15 de l'évangile selon Luc, vous verrez que tous les publicains et les pécheurs s'approchaient de Jésus pour l'entendre. Les pharisiens et les scribes murmuraient disant: Celui-ci reçoit des pécheurs, et mange avec eux. Pourquoi Jésus recevait-il les pécheurs? Ah! c'est parce qu'Il est l'Ami des publicains et des pécheurs. C'est le témoignage que Ses ennemis étaient contraints et forcés de rendre au sujet du Fils de l'homme. Puis-je vous demander si Jésus est votre Ami? Il est l'Ami de tous ceux qui sentent leur misère et qui viennent à Lui pour avoir la vie. Il ne les met pas dehors. Bien au contraire, Il leur réserve un accueil inoubliable. Ne voudriez-vous pas aller aujourd'hui même auprès de ce Sauveur charitable? 

Je pourrais multiplier les exemples tirés de la Parole du Dieu vivant. Toutefois, avant de terminer, je vous dirai ce que je sais du Christ. Il est mort pour mes fautes et Il est ressuscité pour ma justification. Il est mon intercesseur dans la gloire. Il vient me chercher pour m'introduire dans le saint ravissement du sanctuaire. Lecteur, Jésus est-il votre Sauveur, votre Seigneur, votre Ami suprême? Ah! s'il en est ainsi, vous êtes heureux. Sinon, vous êtes digne de pitié. Répondez avant qu'il ne soit trop tard: Que vous semble-t-il du Christ? 

- Maurice Capelle

 

Retour au début
Table des matières