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Différents regards sur Marie

 


Les évangiles nous rapportent quelques tableaux sur Marie alors que le reste du NT nous décrivant la vie et la doctrine ecclésiales est pour ainsi dire muet, pourtant Marie était présente à la Pentecôte et elle aurait pu jouer un rôle par la suite si elle avait eu toutes les tâches qu'on lui accorde aujourd'hui. C'est le contraire de ce qui se passe avec les apôtres, ils ont été fortement employés par Dieu pour bâtir l'église et maintenant on les laisse se reposer au ciel alors que Marie qui s'est bien reposée après le Pentecôte s'est mise à la tâche une fois rendu au ciel. C'est vraiment tout le contraire de ce que Jean - qui avait pris Marie chez elle pour en prendre soin - a écrit dans Ap.14:13 Et j'entendis du ciel une voix qui disait: Ecris: Heureux dès à présent les morts qui meurent dans le Seigneur! Oui, dit l'Esprit, afin qu'ils se reposent de leurs travaux, car leurs oeuvres les suivent.

J'éprouverais de la sympathie pour Marie si je ne pensais pas qu'elle n'était pas en train de se reposer avec les autres. Pour ceux qui pensent autrement, quand allez-vous laisser Marie se reposer un peu?, selon votre perspective elle qui doit composer avec des millions de requêtes qui lui sont adressées, c'est bien pire que Moïse avant que Jethro ait pitié de lui et lui suggère de nommer 70 anciens pour l'appuyer. Elle n'est pas omnisciente ni omniprésente pour avoir la capacité de tous vous entendre, vous pouvez attendre longtemps avant qu'elle prenne connaissance de la requête que vous lui adressez. Peut-être qu'un saint obscur serait plus disponible.

Vous qui la surmenez, pourquoi ne pas en faire autant et vous adressez à Jésus plutôt? Il a la force divine en lui, il ne sera jamais débordé quand bien même un milliard s'adresserait à lui en même temps, il vous a aimé au point de prendre votre place sur la croix, alors pourquoi passer par un autre médiateur pour s'adresser plutôt qu'au seul médiateur appointé entre Dieu et les hommes, 1Ti.2:5?
 

 - Yvan Rheault


L'unique médiateur Jésus-Christ et la foi en lui; les bonnes oeuvres et les prières aux saints. 

L'Église catholique proclame à son peuple que la justification et la Rédemption sont venues par la grâce donnée par Dieu en raison de la mort et de la résurrection de Jésus. Les êtres humains sont incapables de gagner la Rédemption (ou salut); il ne s'obtient pas non plus par les bonnes oeuvres. Celles-ci s'accomplissent par la grâce divine en réponse à l'action rédemptrice de Dieu dans le Christ. Si le catholicisme romain a reconnu l'intercession des saints elle relève de la signification donnée à l'ordre biblique qui nous est fait de prier les uns pour les autres: ce mot «nous» n'englobe pas seulement les croyants de la terre mais ceux qui nous ont précédés et sont devenus saints en la présence de Dieu au ciel. Cette intercession est utile et salutaire mais en nulle manière nécessaire au sens où l'est la médiation de Jésus-Christ. Toute intervention des saints en notre faveur doit être acceptée par Dieu et associée à la médiation suprême de Jésus-Christ, unique grand prêtre.  Il n'en est  pas d'autre par qui nous puissions être sauvés, comme l'affirme le passage des Actes 4:12. 
 

Quelle est l'importance de Marie dans la Bible? 

Il faut, pour répondre, établir des distinctions entre les textes du N.T. Dans le récit de Marc, que la plupart des spécialistes tiennent pour le plus ancien des évangiles, elle fait simplement une apparition au cours du ministère de son fils. En 3:31-35 elle le cherche en compagnie des frères de Jésus, apparemment pour le ramener à la maison car l'intensité de son nouveau style de vie et sa prédication les rendent perplexes, 3:21. 

Chez Matthieu la scène est reprise; mais l'image de Marie est ici adoucie dans son ensemble du fait qu'au chapitre 1 il a été indiqué que la mère de Jésus n'a pas conçu son fils d'un père humain mais du St-Esprit. C'est pourquoi il n'y a pas de doute que Matthieu présente au lecteur un portrait positif de Marie, même si dans les pages sur le ministère son image n'est nulle part très détaillée. 

Chez Luc le rôle de Marie est considérablement étendu. Alors que dans le récit matthéen de l'Enfance elle n'est qu'une figure située à l'arrière-plan, dans le récit lucanien elle est l'acteur principal. Et Luc résout la tension née de l'opposition entre une famille constituée par les relations de disciples et la famille naturelle de Jésus par la naissance. Il le fait dans le récit de l'Annonciation, où Marie reçoit d'un ange le message de Dieu et dit: «Qu'il m'advienne selon ta parole» Lu.1:38. Ainsi donc, si le disciple est celui qui entend la parole de Dieu et qui la met en pratique, Marie est devenue la première d'entre eux car elle est la première à avoir entendu la parole de Dieu et à avoir consenti de tout coeur à ce qu'elle s'accomplisse. Luc va d'ailleurs plus loin en lui faisant proclamer la Bonne Nouvelle dès le Magnificat 1:46-55. Il est clair pour cet évangéliste que la mère de Jésus a reçu une faveur particulière du Seigneur et qu'elle est bénie parmi les femmes. En 2:19, 51, nous apprenons qu'en ce qui concerne le mystérieux plan de Dieu pour son Fils, elle garde tout cela dans son coeur - ce qui nous prépare à un nouveau rôle qu'elle sera amenée à jouer dans la vie de Jésus. Luc conserve le fond de la scène marcienne où Marie et les frères de Jésus viennent chercher Jésus, mais il y supprime toute opposition entre la famille naturelle et celle formée par les disciples 9:12-21. Cette suppression de toute tension est en harmonie avec l'idée de l'évangéliste selon laquelle la famille naturelle fait déjà partie des disciples. Cela explique aussi pourquoi au début du livre des Actes il place Marie et les frères de Jésus à côté des Douze et des femmes dans le groupe réuni à Jérusalem dans l'attente de l'effusion de l'esprit au jour de la Pentecôte. Dans le récit lucanien, du début à lal fin Marie se conduit comme un disciple obéissant. 

Tout en contenant des matériaux différents de ceux de Luc, le récit de Jean a quelque chose de semblable dans le ton. Marie apparaît au pied de la croix. Jean seul rapporte la présence d'amis sur le lieu du supplice et, en fait, il s'intéresse à deux personnages qu'il ne nomme jamais, à savoir le disciple que Jésus aimait et la mère de Jésus. P.131 L'un et l'autre acquièrent dans le 4ème évangile une importance symbolique. Le premier est le disciple idéal, qui est demeuré toujours fidèle, même à Jésus en Croix; et il est donné pour fils à la mère du Crucifié. La question familiale revient donc ici encore. La véritable famille de Jésus, qu'il a laissée derrière lui à la Croix et à laquelle en mourant il remet l'Esprit, est constituée de sa mère (la famille naturelle) et du disciple bien-aimé (la famille selon les relations de disciples), et les deux maintenant ne font plus qu'un; le disciple est devenu le frère de Jésus et Marie et devenue la propre mère du disciple. 

Ainsi donc, même si les matériaux évangéliques sont limités, les deux derniers évangiles démontrent très clairement que, vers la fin du 1er siècle, un rôle remarquable dans la relation de disciples était attribu. à la mère de Jésus dans différents groupes constituant l'Église primitive. Dans un ouvrage oecuménique, oeuvre collective de spécialistes catholiques et protestants, Marie dans le N.T., nous  avons mis l'accent sur la «trajectoire» de Marie, qui grandit dans les sections chronologiquement plus récentes du N.T. et se poursuit dans la suite de la vie de l'Église jusqu'à ce qu'elle soit proclamée la plus parfaite de tous les chrétiens. Certains de nos frères et soeurs protestants sont peut-être hésitants devant les derniers développements de la mariologie, mais, comme le montre bien cette notion de trajectoire, ces derniers développements ne sont pas sans rapport avec le N.T. 

Raymond E. Brown «101 questions sur la Bible» 

Un des plus éminents spécialistes de la Bible (membre de la Commission biblique pontificale, docteur honoris causa d'une vingtaine d'universités) 



 

Que fête-t-on le 15 août?

Le 15 août l'Église catholique fête l'assomption de la Vierge Marie, dans les églises orientale on appelle cette fête la Dormition de Marie. Nous commémorons ce jour-là la mort de la Vierge Marie, c'est à dire son entrée dans la gloire du Paradis avec son corps en son âme. En effet, pour chacun de nous la mort est la séparation de l'âme et du corps et ce n'est qu'à la fin des temps que notre corps sera ressuscité (c'est ce que nous proclamons dans le symbole des apôtres lorsque nous parlons de la résurrection de la chair). l'Église croie que la vierge Marie, qui a donné chair au Christ, le verbe fait chair, a été par avance ressuscitée dans son corps. 

C'est le sens du mot "Assomption" : Marie monte au ciel avec son corps et son âme. Cette fête à été fixée au 15 août par une décision de l'empereur Maurice (+ en 602) pour l'empire de Constantinople. Mais l'on sait qu'elle était déjà célébrée partout en Orient. Ce n'est qu'en 813 qu'elle est prescrite par un concile tenu à Mayence pour l'empire de Charlemagne.

En 1950, le pape Pie XII, à l'occasion de l'Année Sainte a voulu donner une définition précise de l'Assomption de Marie.

Pourquoi une procession le 15 août?

En 1637, le roi Louis XIII désespérait de ne pas avoir d'enfant, ce qui posait, de plus, un grave problème politique. Il décida donc de consacrer son royaume à la Vierge Marie et qu'il se ferait dans chaque paroisse de son Royaume une procession le 15 août tout cela pour demander la grâce d'avoir un héritier. En 1638 naissait Louis Dieudonné, que nous connaissons mieux sous le nom de Louis XIV. La procession du 15 août a donc son origine dans ce voeux de Louis XIII.

Mais, aujourd'hui, si nous prions avec la Vierge Marie en processionnant dans les rues du Puy, c'est parce que nous croyons qu'elle est notre Mère et qu'elle nous montre le chemin du Christ. La procession est donc une manière d'exprimer notre foi et notre confiance en Marie, de prier pour notre ville et pour notre pays et enfin d'inviter tous à venir prier avec nous, bien mieux que ne saurait le faire une prière organisée dans une église.

 - catholique anonyme
 

 

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