Le péché est un soldat
qui fait la guerre à l'âme.
Le soldat gagne un salaire; c'est
incontournable, inévitable, il va l'avoir, c'est un dû pour
lui, il le mérite, il a trimé dur pour l'avoir.
C'est une loi spirituelle.
Tout péché reçoit
son salaire, et son salaire c'est la mort, Ro.6:23, Ja.1
Parce que son salaire n'est pas
toujours perceptible immédiatement par les organes sensoriels qui
sont flattés et engourdis par le péché lui-même,
l'homme a tendance à prendre le péché à la
légère, mais celui-ci, à tout coup, donne la mort
à l'âme, meurtrissant l'homme intérieur.
Il y a des péchés
qui tuent le corps, ceux-là sont perceptibles immédiatement
par les organes sensoriels et on les dénonce rapidement; la drogue,
le meurtre, mais il y en a d'autres tout aussi mortels, - tout péché
est mortel, car le salaire du péché c'est la mort - car ils
s'attaquent à l'âme.
Jésus dit que si celui qui
tue un homme mérite la mort, celui qui tue une âme en le traitant
d'insensé mérite la mort éternelle. Et pourtant ce
genre de meurtre est passé sous silence dans notre société,
parce que ces effets sont moins visibles. Mt.5:22, Jé.18:18, Ja.3,
Ep.4:25-32.
Celui qui tue le corps est un meurtrier,
mais comment appellera-t-on celui qui tue une âme?; la sienne ou
celle des autres?
On est appelé plutôt
à sauver des âmes et la nôtre en même temps 1Ti.4:16
en dispensant la bonne Parole de Dieu avec vérité.
Stéphane Senay m'a dit qu'il
était très alerte côté nourriture, il pouvait
percevoir quand il y avait du chimique et cela le dégoûtait.
L'exercice physique est utile à peu de choses mais la piété
est utile à tout. Exerçons-nous donc à avoir le même
genre de discernement spirituel pour détecter toute trace de péché
mortel et s'en éloigner avec dégoût.
Pour les domaines où nous
avons permis au péché de donner la mort, il ne nous reste
plus qu'en nous remettre dans la prière au Dieu de la résurrection
et la vie qui peut redonner la vie à aux os dessèchés,
comme dans la vision d'Ézéchiel.
Prenant conscience de l'effet nocif,
vitriolique, du péché, fuyons le à tout jambe dès
qu'il est débusqué, pour ne pas être contaminé
par sa toxicité.
Comment savoir si on a vraiment
compris la laideur, l'horreur du péché qui rend malade à
mort?
Comment savoir si on s'est laissé
séduire par ses bienfaits immédiats et éphémères?
On a qu'à examiner notre
attitude quand la tentation de péché arrive.
Ex. Si on fait comme Joseph et qu'on
fuit l'impudicité quand elle se présente, c'est qu'on a compris
combien tout péché est mortel. Le salaire de tout péché
c'est la mort! Un péché véniel cela n'existe pas!
Si on tourne autour et on fait comme
le poisson qui picosse après l'hameçon pour goûter
au ver, c'est qu'on s'est laissé séduire et inévitablement
on va se retrouver dans la poêle à frire! Le péché
va nous calciner notre âme. Mieux vaut se marier que de brûler,
dit Paul, mais il dit aussi mieux vaut se sanctifier que de se marier!
Bon!, on réalise qu'on a
été séduit et que notre âme est en train de
frire dans la poêle, qu'est-ce qu'on fait? On fait le 911! On lance
un S.O.S. un Save our Soul céleste, on s'humilie devant Dieu en
reconnaissant notre stupidité d'avoir céder à la séduction
du péché. On s'associe à Jésus et on embarque
sur la croix avec notre péché pour le mettre à mort.
Puis on ressucite avec Jésus en nouveauté de vie, avec un
esprit de bonne volonté renouvelé et son plein pardon.
Le péché c'est comme
la boue mêlé de caca dans laquelle se vautre le cochon, c'est
comme le tas de vomissure dans lequel le chien se replonge le museau. Le
sens de ses animaux a été obscurci, ils sont incapables de
prendre conscience du côté répugnant de leur action.
Ils s'en font même un plaisir. Ils deviennent comme l'objet de leur
amour, Os.9:10.
Le péché c'est de
la vomissure bien enrobée et parfumé au goût du jour
qui excite les papilles gustatives mais qui rend malade à mort.
Dieu m'avait bien averti: Savoureux
est à l'homme le pain fraudé, mais après il a la bouche
pleine de gravier. Pr.20:17
Voilà le premier verset que
j'avais appris par coeur dans la Bible de Jérusalem, en 1977
au cegep de St-Hyacinthe.
- Yvan Rheault
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