Définition de la repentance
Versets sur la repentance
La vraie repentance
Repentance ou pénitence
L'origine des indulgences
Houle, Richard
Les signes d'une vraie repentance Psaume 51
Profondément dégoûté de son
péché, ne veut plus jamais y revenir. Ps.51:19
Prend totalement le blâme pour son comportement
pécheur Ps.51:5
Réalise que c'est contre Dieu qu'il a péché
même si d'autres en ont été affectés Ps.51:6
Equipe Résurrection
Le péché est d'abord une rupture de la relation
avec Dieu, un mépris de sa sagesse et de sa parole, un refus de
le percevoir tel qu'il est. Mais le péché est aussi un désordre
qui affecte l'homme lui-même et l'isole des autres et détériore
ses relations avec le cosmos. La rémission des péchés
que donne le Christ rétablit l'alliance avec Dieu, mais ne supprime
pas magiquement le désordre. La grâce, loin de nous infantiliser,
nous permet de reprendre notre place dans le plan de Dieu et de réparer
les conséquences de nos péchés et de ceux de l'humanité.
Par suite, nous devons faire pénitence.
Houle, Richard
Réalise la grandeur de la miséricorde de
Dieu Ps.51:3
Désire exhorter les autres à se repentir
aussi Ps.51:15
Le Saint-Esprit vient mettre la crainte de Dieu dans son
coeur pour le préserver du péché.
Ge.39:6 Or, Joseph était d'une très grande
beauté. 7 Après ces événements, il arriva que
la femme de son maître porta les yeux sur Joseph et dit: Couche avec
moi! 8 Il refusa et dit à la femme de son maître: ... Comment
ferais-je un si grand mal et pécherais-je contre Dieu?
Rheault, Yvan
Les signes d'une vraie repentance se voient par les fruits
qu'elle porte. Le comportement va changer, le péché sera
délaissé et des nouvelles actions seront entreprises sans
contrainte comme manifestation de la nouvelle attitude de coeur. Zachée
nous illustre d'une manière percutante ce qu'est la repentance et
Jésus ne laisse pas de doute sur la réalité de sa
repentance contrairement à ceux qui ne faisaient que profession
de croire en lui, Jn.2:23, 8:30-32.
Même si Zachée se savait pardonner, cela
ne l'a pas empêché de faire pénitence si on peut dire,
en réparant une partie du désordre qu'il avait créé
par son péché d'avarice.
Lu.19:8 Mais Zachée, se tenant devant le
Seigneur, lui dit: Voici, Seigneur, je donne aux pauvres la moitié
de mes biens, et, si j'ai fait tort de quelque chose à quelqu'un,
je lui rends le quadruple. 9 Jésus lui dit: Le salut est entré
aujourd'hui dans cette maison, parce que celui-ci est aussi un fils d'Abraham.
10 Car le Fils de l'homme est venu chercher et sauver ce qui était
perdu.
Jn.2:23 Pendant que Jésus était à
Jérusalem, à la fête de Pâque, plusieurs crurent
en son nom, voyant les miracles qu'il faisait. 24 Mais Jésus
ne se fiait point à eux...
Jean 8:30 Comme Jésus parlait ainsi, plusieurs
crurent en lui. 31 Et il dit aux Juifs qui avaient cru en lui: Si vous
demeurez dans ma parole, vous êtes vraiment mes disciples; 32
vous connaîtrez la vérité, et la vérité
vous affranchira.
Zachée a choisi lui-même les fruits de sa
repentance. Jésus montra son amour au jeune homme riche en lui montrant
quel devrait être pour lui des fruits dignes de repentance. Il n'y
a donc pas de formule ni de marche à suivre toute faite, cela dépend
de chaque cas, mais il y a vraiment des fruits devant se manifester.
Paul
Ac.26:20 à ceux de Damas d'abord, puis à
Jérusalem, dans toute la Judée, et chez les païens,
j'ai prêché la repentance et la conversion à Dieu,
avec la pratique d'oeuvres dignes de la repentance.
En réaction aux pénitences codées
et structurées du catholicisme, le protestantisme a malheureusement
rendu la repentance cheap pour les chrétiens même si ce n'était
pas son intention.
Jean-Baptiste
Mt.3:8 Produisez donc du fruit digne de la repentance,
9 et ne prétendez pas dire en vous-mêmes: Nous avons
Abraham pour père!
Car je vous déclare que de ces pierres-ci Dieu
peut susciter des enfants à Abraham. 10 Déjà
la cognée est mise à la racine des arbres: tout arbre
donc qui ne produit pas de bons fruits sera coupé et jeté
au feu.
Clairvaux, Bernard
Je peux avoir gravement péché. Ma conscience
serait dans la détresse, mais elle ne serait pas dans le tourment,
car je me rappellerais les blessures du Seigneur: il a été
blessé pour nos iniquités. Quel péché est si
mortel qu'il ne peut être pardonné par la mort de Christ?
Et si je garde en pensée ce remède fort et efficace, je ne
peux jamais être terrifié par la malignité du péché.
Note dans la Bible de Jérusalem
La metanoia, étymologiquement: changement de sentiments,
désigne un renoncement au péché, un "repentir". Ce
regret, qui regarde vers le passé, s'accompagne normalement d'une
"conversion" (verbe grec epistrephein) par laquelle l'homme se retourne
vers Dieu et s'engage dans une vie nouvelle. Ces deux aspects complémentaires
d'un même mouvement de l'âme ne se distingue pas toujours dans
le vocabulaire.
Pierre leur dit: Repentez-vous, et que chacun de vous
soit baptisé au nom de Jésus-Christ, pour le pardon de vos
péchés; et vous recevrez le don du Saint-Esprit. (Actes 2:38)
Repentez-vous donc et convertissez-vous, pour que vos
péchés soient effacés, afin que des temps de rafraîchissement
viennent de la part du Seigneur, (Actes 3:19)
Repentir et conversion sont la condition nécessaire
pour recevoir le salut qu'apporte le règne de Dieu.
L'appel au repentir est lancé par Jean-Baptiste:
Avant sa venue, Jean avait prêché le baptême
de repentance à tout le peuple d'Israël. (Actes 13:24)
Alors Paul dit: Jean a baptisé du baptême
de repentance, disant au peuple de croire en celui qui venait après
lui, c'est-à-dire, en Jésus. (Actes 19:4)
Cet appel sera repris par Jésus
Dès ce moment Jésus commença à
prêcher, et à dire: Repentez-vous, car le royaume des cieux
est proche. (Matthieu 4:17)
Par ses disciples
Ils partirent, et ils prêchèrent la repentance.
(Marc 6:12)
et que la repentance et le pardon des péchés
seraient prêchés en son nom à toutes les nations,
à commencer par Jérusalem. (Luc 24:47)
Et par Paul
annonçant aux Juifs et aux Grecs la repentance
envers Dieu et la foi en notre Seigneur Jésus-Christ. (Actes 20:21)
à ceux de Damas d'abord, puis à Jérusalem,
dans toute la Judée, et chez les païens, j'ai prêché
la repentance et la conversion à Dieu, avec la pratique
d'oeuvres dignes de la repentance. (Actes 26:20)
Allender, Dan
QU'EST-CE QUE LA REPENTANCE?
Avant de définir la repentance, permettez-moi de
faire une remarque importante. Dieu ne demande jamais à la victime
de se repentir de l'abus sexuel passé. De nombreuses victimes ont
été angoissées, implorant le pardon pour ce qui s'était
produit, ou pour ce qu'elles avaient expérimenté, alors qu'elles
ne sont nullement coupables de ces choses.
La repentance est le renversement interne de notre manière
de percevoir la source de la vie. Elle nous fait reconnaître que
nos dispositions auto-protectrices pour éviter les blessures ne
nous ont pas conduits dans la vie réelle (l'abandon sans réserve
à Dieu qui en définitive procure un authentique sentiment
de plénitude et de joie) ni amenés à nouer des relations
significatives et tonifiantes.
La repentance nous fait véritablement découvrir
le commandement suprême d'aimer, même pour ceux qui ont été
traîtreusement pris au piège de l'abus. En fin de compte,
la repentance c'est le retour à Dieu d'un être affamé,
brisé, silencieux et sans excuse pour le mal infligé à
nous-mêmes et aux autres, et pour le chagrin causé à
Dieu.
Il est bon de refuser les systèmes défensifs
qui engourdissent l'âme et lui évitent de ressentir la souffrance
afin de goûter à la vie avec toutes nos capacités.
Dans la vie, l'essentiel c'est de donner, non de recevoir. Par la grâce
de Dieu, nous avons déjà reçu ce après quoi
nous soupirions et que nous ne méritions pas. Nous avons maintenant
le privilège d'entrer dans le domaine véritablement réel:
celui de la relation centrée sur autrui. La repentance nous pousse
dans cette direction.
REPENTANCE OU PÉNITENCE?
Dans la repentance authentique, la personne reconnaît
son incapacité de s'amender par elle-même; la pénitence,
elle, suppose qu'elle a la capacité de s'amender par elle-même.
La repentance est l'humble aveu d'un désir; la
pénitence est une forme de mortification qui paraît humble,
mais est en fait prétentieuse.
La pénitence est un remboursement, la repentance
un appel à la miséricorde.
La repentance et la pénitence ont des effets tout
à fait différents. La repentance adoucit la personne, la
pénitence l'endurcit.
La repentance fait disparaître la terreur qu'inspire
la honte, parce que l'âme a déjà reconnu qu'elle est
nue, affamée et qu'elle ne mérite rien. L'individu qui se
sait accepté comme pécheur n'a plus rien à cacher
ni à craindre; c'est pourquoi il est libre d'aimer les autres sans
avoir à redouter leur réaction ou leur rejet, Lu.7:47.
À l'opposé, la pénitence endurcit
le coeur de la victime. Une fois qu'elle a payé pour son péché,
celui-ci est annulé; personne n'a donc le droit d'exiger davantage
d'elle.
Le mépris est l'énergie qui alimente la
pénitence. Il fait croire qu'on est opprimé et indigne, et
engendre finalement la colère et la haine meurtrière. Le
résultat est une tristesse non salutaire, pleine d'apitoiement
sur soi et de désespoir.
En revanche, une authentique conviction de péché
entraîne un attendrissement du coeur qui dissipe le mépris
d'autrui, suite à la prise de conscience qu'au fond nous ne sommes
pas meilleurs que ceux qui nous ont abusé.
Le mépris de soi est la contrefaçon satanique
de la véritable conviction de péché. Le mépris
attaque la prétendue cause du problème pour la maîtriser
et s'efforce ensuite de rétablir les relations avec autrui et avec
Dieu par le moyen d'actes de contrition. Celui qui confesse son péché,
lui, reconnaît humblement son besoin de la grâce et accepte
la tristesse qui conduit à la vie et à l'amour qui se donne.
La repentance atténue la honte, la tristesse qui
mène à la vie est un mélange de l'amertume d'avoir
peiné Dieu et de la douce joie de se savoir pardonné et accueilli
par lui. Par exemple: "J'ai fait du tort à l'autre, je demande pardon,
je fais confiance au Seigneur qu'il va m'aider." Quant à la pénitence,
elle augmente le mépris qui détourne le regard de la honte,
affaiblit la vie et s'oppose à l'engagement. Par exemple: "J'ai
manqué mon coup, je ne suis rien qu'un bon à rien (mépris),
j'y arriverai jamais (opposition à l'engagement)."
LES EFFETS INTÉRIEURS DE LA REPENTANCE
La repentance implique que nous admettions avoir été
des victimes injustement privées de la vie. À partir de là,
2 voies distinctes s'offrent à nous.
1° Il y a le sentier sur lequel la tristesse qui conduit
à la mort affronte le chagrin en se disant: «Plus jamais.
J'ai droit à la vie, et je ne veux plus en être privée.»
Cette attitude en face du chagrin transforme en fait le mépris de
soi en un mépris beaucoup plus virulent d'autrui.
2° L'autre sentier, celui de la tristesse qui conduit
à la vie, modifie progressivement le chagrin lié à
ce que nous avons subi en une prise de conscience des dommages que nous
avons fait subir aux autres par notre décision de vivre de façon
léthargique. La voie proposée par la Bible pour affronter
la vie nous détourne toujours de notre égocentrisme et exprime
ce qui est le fondement de l'éthique chrétienne: l'amour
désintéressé du prochain.
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