Le mariage, reflet de
l'image de Dieu
L'UNITÉ COMPOSÉE ACCOMPLIE DANS L'AMOUR Je leur ai donné la gloire que tu m'as donnée,
afin qu'ils soient
RESPONSABILITÉS ET PRIVILÈGES Je veux cependant que vous sachiez que Christ est le
chef de tout
Regardons ensemble comment le mariage reflète l'image de Dieu et nous permet d'approfondir notre masculinité. Andrew Comiskey, ancien homosexuel: Dieu nous dit que nous devons nous faire connaître du sexe opposé si nous désirons découvrir notre véritable humanité. Une partie fondamentale de ce que signifie porter l'image de Dieu se retrouve dans son reflet hétérosexuel. Ge.1:27. Dieu créa l'homme à son image, il le créa à l'image de Dieu, il créa l'homme et la femme. Leanne Payne, qui est employée puissamment par le Seigneur aux États-Unis, nous énonce une vérité qu'on entend pas assez souvent, même dans l'Église. Pourtant on a un grand besoin de l'entendre, car on vit à une époque où l'on minimise de plus en plus les différences entre les sexes, elle dit: Un homme, pour être complet, doit trouver la confirmation de sa vraie masculinité; une femme, la confirmation de sa vraie féminité. La relation homme-femme reflète à certains points de vue la relation entre Dieu le Père et le Seigneur Jésus Je dois faire une mise en garde importante qu'on s'aventure à faire des analogies, des comparaisons entre Dieu et l'homme, si elles peuvent nous aider à mieux nous comprendre et à mieux comprendre qui est Dieu, elles restent tout de même à certains niveaux déficientes, à cause de la distance qui sépare la créature du créateur, le fini de l'infini, le temporel de l'éternel, le visible de l'invisible, etc. Comme un théologien a déjà dit: Si l'homme est à l'image de Dieu, il faudra seulement veiller à ne pas trop réduire Dieu à notre image. On lit dans le Ps.8 qu'il a été fait inférieur à Dieu, sans compter le péché qui vient enlaidir l'homme. Cela dit, voyons tout de même cinq analogies qui nous aideront à voir en quoi les relations humaines reflètent les relations divines. Pour l'hébreu toute la création était signe de la réalité transcendante. Donc toutes choses avaient une signification spirituelle aussi bien que physique. 1° La relation maritale reflète la Trinité dans son unité Tout comme l'homme et la femme ont la même nature humaine quoique étant distinct et différents l'un de l'autre et s'unissent pour former une seule chair; Dieu le Père et Dieu le Fils ont la même nature divine quoique étant distinct et différents l'un de l'autre et ils s'unissent pour former un seul Dieu. L'unité humaine qui résulte de la rencontre de l'homme et de la femme est donc aussi porteuse de l'image de Dieu, comme Jésus qui a dit: Moi et le Père nous sommes un Jn.10:30, et a dit aussi dans Mt.19:4: N'avez-vous pas lu que le créateur, au commencement, fit l'homme et la femme 5 et qu'il dit: C'est pourquoi l'homme quittera son père et sa mère, et s'attachera à sa femme, et les deux deviendront une seule chair? 6 Ainsi ils ne sont plus deux, mais ils sont une seule chair. Que l'homme donc ne sépare pas ce que Dieu a joint. Comment le péché vient-il attaquer l'image de Dieu dans ce domaine? 1° Par les hérésies concernant l'unité et la distinction entre les personnes divines: Ou bien on met l'emphase sur l'unité au point qu'il n'y a plus de distinction de personne (Modalisme - Branham). Ou bien on met l'emphase sur la distinction au point qu'il n'y a plus d'unité entre les personnes (Trithéisme, Arianisme - Témoins de Jéhovah) 2° En s'attaquant à l'unité du couple, on voit de moins en moins dans la société un couple qui reflète l'harmonie dans l'unité de sentiment, de pensée et de volonté. On se chicane avec l'autre pour l'amener à faire comme nous ou bien, pour éviter les conflits, chacun fait sa petite affaire en donnant une apparence d'harmonie, mais vidée de toute intimité et de communion profonde et véritable. 2° La relation maritale reflète la Trinité dans son engagement à rester fidèles l'un à l'autre Comment le péché vient-il attaquer l'image de Dieu dans ce domaine? Par la séparation, le divorce: Celui donc, qui brise l'unité scellée dans le mariage, brise l'image de Dieu, il ne reflète plus l'image de Dieu, l'image de Dieu est déchirée. C'est pourquoi Dieu a tant en horreur l'adultère. Par exemple aux juifs qui se plaignaient à Dieu en pleurant parce qu'il n'était plus favorable envers Dieu, Dieu répond dans Mal.2:14: Et vous dites: Pourquoi?... Parce que l'Éternel a été témoin entre toi et la femme de ta jeunesse, à laquelle tu es infidèle, bien qu'elle soit ta compagne et la femme de ton alliance. 15 Nul n'a fait cela, avec un reste de bon sens... Prenez donc garde en votre esprit, et qu'aucun ne soit infidèle à la femme de sa jeunesse! 16 Car je hais la répudiation, dit l'Éternel, le Dieu d'Israël. 3° La relation maritale reflète la Trinité dans son unité dans sa complémentarité Comiskey écrit dans son livre: Dans Ge.2 lorsque Dieu décide de créer une compagne pour Adam, aucun animal ne convient. La seule contrepartie appropriée devait être quelqu'un qui lui serait suffisamment semblable pour le rencontrer sur la base de son humanité inspirée et unique pour le sortir de sa solitude et combler les endroits vides de son âme masculine. Dans sa définition de l'homme, Comiskey ajoute ensuite une touche sentimentale: Il créa Eve avec une côte d'Adam Ge.2:21-23 et il plaça en chacun d'eux la nostalgie de la partie manquante que l'autre possédait. Que voulait dire Comiskey quand il a affirmé que Dieu plaça en chacun d'eux la nostalgie de la partie manquante que l'autre possédait? Qu'en pensez-vous? Personnellement ce n'est pas tellement une côte que j'ai recherché chez la femme! On a déjà probablement tous entendu l'explication poétique du choix de la côte d'Adam pour faire la femme, qui peut nous la rappeler? Matthew Henry: La femme fut faite à
partir d'une côte sur le flanc d'Adam pas à partir de sa tête
pour régner sur lui, ni de son pied pour être écrasée
par lui, mais de son côté pour être égale avec
lui, sous son bras pour être protégée, près
de son coeur pour être
Mike Mason: Le Seigneur Dieu a fait la
femme à partir d'une partie du côté de l'homme et a
refermé l'endroit avec la chair, mais dans le mariage Il ouvre de
nouveau cet endroit douloureux et vide et commence le processus d'y replacer
la femme une autre fois, si ce n'est pas littéralement dans son
côté, alors c'est certainement à son côté;
de manière permanente, intruse, une résidante soudaine et
permanente dans un endroit où jusqu'à ce point l'homme considérait
comme sa propriété privée, son propre corps.
Mais dans le mariage il s'attachera à sa femme et la femme à lui, de la même manière que sa propre chair s'attache à ses propres os. De la même manière, dit le Seigneur, je désire aussi Moi-même m'introduire ton intimité la plus profonde, t'attachant à Moi pour la vie durant et même dans l'éternité par les cordes du sang. Quand l'homme et la femme se rencontrent, il se produit une complémentarité: 1Co.11:11 dans le Seigneur, la femme n'est point sans l'homme, ni l'homme sans la femme. 12 Car, de même que la femme a été tirée de l'homme, de même l'homme existe par la femme, et tout vient de Dieu. Cette complémentarité est le reflet de l'image de Dieu. Le Père n'a jamais été sans le Fils, ni le Fils sans le Père, ils sont tous les deux aussi éternels l'un que l'autre. Et ils se distinguent tous les deux l'un de l'autre. Le Fils n'est pas le Père et le Père n'est pas le Fils. Comme Richard Houle, un pasteur, l'a dit, même s'ils forment un seul Dieu, ils restent tout de même deux personnes distinctes l'une de l'autre. On ne s'adresse pas au Fils en disant Père ou vice et versa. Connaître Dieu et se connaître soi-même, c'est reconnaître les trois personnes de la Trinité dans ce qui leur est propre et dans ce qu'ils ont en commun. De même, connaître l'homme, c'est connaître ce qui lui est propre dans sa masculinité et connaître aussi ce qui le distingue de la femme, physiquement et émotionnelle- ment. Comiskey dit encore: Adam connut sa masculinité dans le regard de la féminité bien distincte d'Ève, et vice versa. L'être unique de chacun se réalisait dans la différence de l'autre. Ce sentiment dynamique de dissemblance les entraîna dans l'aventure de la découverte de leur moi. La pensée, le corps, l'âme et l'esprit de l'un s'engageaient dans ceux de l'autre, tandis qu'ils découvraient et testaient les territoires communs ainsi que les différences qui complétaient les limites de leurs personnalités respectives. Faut bien comprendre ici la pensée de Comiskey, il n'est pas en train de dire que l'homme doit être marié pour découvrir sa masculinité, sinon Jésus n'aurait pas été un vrai homme, il dit seulement que c'est dans l'interaction avec le sexe opposé que l'homme ou la femme découvre les particularités du genre qui lui est propre. La différence engendre la curiosité et le désir d'explorer. On voit cela avec des jeunes enfants. C'est quand le garçon se compare à sa petite ou sa grande soeur qu'il se rend compte de la différence entre les sexes. Comiskey continue en disant: Karl Barth nous fournit des explications supplé- menntaires sur les raisons qui ont incité Dieu à créer la complémentarité des sexes: «Si Ève avait été comme lui (Adam), une réplique, une multipli- cation numérique, sa solitude n'aurait pas été éliminée, car une telle créature n'aurait pas pu se présenter à lui comme une autre; il se serait simplement retrouvé lui-même en elle.» On pourrait dire aussi qu'Adam et son alter ego, son autre
moi-même, se seraient posés des questions, en voyant tous
les animaux défiler devant eux, deux par deux, puis s'unir et se
reproduire. Comment le péché vient-il attaquer l'image de
Dieu dans ce domaine?
On essaie d'effacer les différences, la femme cherche à se comporter en homme et l'homme doit de son côté faire des efforts pour remplir des occupations mieux adaptées à la femme s'il veut recevoir l'approbation de son entourage. Les gens viennent tout mélanger, l'homme perd sa raison d'être, la femme apprend de plus en plus à se passer de lui. Encore là l'image de Dieu est brisée, car le Père n'est pas sans le Fils, pas plus que l'homme sans la femme, comme on a lu dans 1Co.11:11 4° La relation maritale reflète la Trinité dans son unité dans la création de la vie Comiskey: Devenir une seule chair Ge.2:24 est un puissant symbole de cette union. Dans l'acte sexuel, l'homme et la femme mêlent leurs corps, leurs âmes et leurs esprits. Unis, ils se complètent l'un l'autre, tout en créant une vie nouvelle. Porter l'image du Créateur implique aussi que l'humanité peut créer. Par conséquent, le fait de devenir une seule chair est plus qu'un symbole de l'hétéro- sexualité. Cette union révèle plus concrètement une bénédiction primordiale liée à l'image divine - la capacité de créer la vie d'une manière qui reflète la volonté du Créateur. Cela coïncide avec l'ordre que Dieu adresse à l'homme et à la femme dans Ge.1:28 d'être féconds et prolifiques. Dans ce qu'on vient d'entendre, en quoi l'union humaine est-elle aussi porteuse de l'image de Dieu? L'acte de création est le résultat d'une union harmonieuse, Père, Fils et St-Esprit, unis spirituellement, et ayant chacun sa part dans la création de l'univers. L'unité humaine qui produit la vie en est donc l'image. C'est ce qu'on voit dans Ge.5:1-3 Ge.5:1 Voici le livre de la postérité d'Adam. Lorsque Dieu créa l'homme, il le fit à la ressem- blance de Dieu. 2 Il créa l'homme et la femme, il les bénit, et il les appela du nom d'homme, lorsqu'ils furent créés. 3 Adam, âgé de cent trente ans, engendra un fils à sa ressemblance, selon son image, et il lui donna le nom de Seth. 5° La relation maritale reflète la Trinité dans son unité dans sa complémentarité dans l'harmonie et la transparence de la relation Comiskey ajoute un dernier aspect dans lequel l'union de l'homme et de la femme reflète l'image de Dieu: Finalement, l'union du masculin et du féminin crée une intimité paisible et porteuse de vie. Sensibles à Dieu et à la glorieuse présence de l'autre, Adam et Ève «étaient nus, sans se faire mutuellement honte» Ge.2:25. Rien n'assombrissait leur affection réciproque. Dans cet état d'innocence, leur intégrité personnelle leur conférait la liberté presque illimitée d'explorer et de découvrir toutes les nuances de leur complémentarité. Et comme la tentation de l'idolâtrie n'avait pas encore été conçue, le Créateur régnait sur les rapports fusionnels de ses créatures. L'homme et la femme se réjouissaient en Dieu de ce qu'ils étaient appelés à porter l'image du Créateur et à bénéficier du merveilleux cadeau de l'autre. Dieu se réjouissait
en l'homme et la femme car il voyait son image se refléter dans
l'union du masculin et du féminin.
Le mariage permet de goûter un peu au paradis perdu, dans la communion avec Dieu avec sa bénédiction, l'homme et la femme peuvent se montrer l'un à l'autre tels qu'ils sont vraiment, ils peuvent être transparents physiquement, émotionnellement et spirituellement. Ils n'ont pas à avoir honte l'un de l'autre. Avez-vous déjà vu des animaux qui cherchent à s'habiller, à se mettre du linge parce qu'ils sont gênés? Comment le péché vient-il attaquer l'image de Dieu dans ce domaine? Aujourd'hui, on commence par la fin, c'est-à-dire par l'union physique et ensuite on essaie de se connaître. L'union physique est supposée refléter l'union émotionnelle et volitive au niveau de l'esprit entre le Père et le Fils. Les cinq analogies qu'on vient de voir ne sont réalisables que dans le cadre de l'amour réciproque, l'amour est le lien qui unit fidèlement en acceptant les différences de l'autre et c'est ce lien harmonieux qui est source de vie. C'est pourquoi il est Dieu que Dieu est amour et que celui qui n'aime pas n'a pas connu Dieu, puisqu'il n'a pas connu ce qui est à la base de son être, son essence, et qui lui permet d'être le Dieu tri-unitaire, Père, Fils et Esprit. Récapitulation Comiskey résume maintenant sa pensée: Ainsi, le récit de la création dans la Genèse révèle plusieurs thèmes clés. 1° Dieu nous accorde la grâce de son image. Nous ne parvenons pas à cette image, elle est un don de Dieu. 2° C'est la fusion du masculin et du féminin qui fait apparaître l'image de Dieu. La complémentarité des deux sexes révèle une plénitude de l'être qu'une union entre deux personnes du même sexe ne peut pas refléter. Au sein de cette complémen- tarité, le désir sexuel peut être béni. Le récit de la création dans la Genèse nous donne de l'espoir. Il met en lumière la signification des désirs sexuels et des relations. Il affirme le besoin de prendre au sérieux le désir humain de ne pas être seul, de trouver quelqu'un avec qui nous pouvons recréer et procréer. Il nous incite à découvrir la nature transcendantale et inspirée du masculin et du féminin. Il nous appelle à nous réconcilier avec le sexe opposé et à découvrir ainsi le caractère unique de notre propre sexe. Plus important encore, le récit de la Genèse proclame que Dieu accorde une grande importance à ce que nous sommes et à la manière dont nous communiquons l'un avec l'autre. - Yvan Rheault |
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