CONTRIBUTIONS PAR ORDRE ALPHABÉTIQUE
Roger Billaux
Eric Célérier
Gilles Côté
Le Doan
Pierre-Antoine Eldin
Inconnu
Elisabeth Koffi
Roger Nicole
Marc Pembroke
João Pinheiro
Pierre Poncet
Yvan Rheault
Joëlle Ruben
Bibliographie:
"Recovering biblical manhood and
womanhood: a response to Evangelical feminism"
par John Piper, Wayne Grudem
Crossway Books, Wheaton, Illinois,
a division of good News Publishers 563 pages.
Il y a aussi la déclaration
de Denver qu'on peut faire venir de "Conseil sur le statut de l'homme et
de la femme biblique", B.P. 1173, Wheaton, Illinois, 60189
João Pinheiro
Je me permets de rappeler le livre
du Professeur Alfred Kuen, « La femme dans l'Eglise » ( Emmaus,
1998 ). C'est un travail assez complet, à notre avis, et clairvoyant.
S'il y a une "culture" qui a mis
la Femme en honneur, en lui accordant une place de dignité
dans la société humaine, par rapport à toutes le autres
cultures/religions c'est bien le christianisme.
C'est curieux, et c'est bon de ne
pas l'oublier, que c'est dans les livres apocriphes, et non dans la Bible
elle-même, la Parole de notre Dieu, que nous trouvons de préciosités
de ce genre :
« ... ne t'assieds pas au
milieu des femmes. Car des vêtements sort la teigne, et d'une femme
une méchanceté de femme. Mieux vaut la méchanceté
d'un homme que la bonté d'une femme. Une femme couvre de honte et
expose à l'insulte » ( Le livre de Siracide, ou Ben Sira,
ou Eclisiastique, 42, 12-14 ) Ce langage n'est pas celui
du Saint-Esprit.
Joëlle Ruben
Il est vrai que l'apôtre Paul
semble dur par rapport aux femmes et
l'enseignement. Pourtant la réalité
montre parfois que s'il n'y a pas
d'hommes pour enseigner,
(et je pense beaucoup sur le champ missionnaire)
Dieu dans sa grâce va faire
de sa servante une enseignante. Que penser de
cela? Est-ce inconvenant ou contraire
à la Parole de Dieu. Je ne pense
vraiment pas. Si vous connaissez
les Eglises (en France en particulier) c'est
souvent la femme qui enseigne les
enfants dans les écoles du dimanche. Vous
allez peut-être me dire que
ce ne sont pas des adultes, OUI ! Mais ils seront
les adultes de demain. Et c'est
souvent grâce aux femmes que nos enfants ont
un enseignement solide pour leur
avenir. L'apôtre Paul n'est pas contre
l'enseignement des femmes malgré
ce que nous lisons, mais il est contre
l'autorité que la femme
pourrai prendre sur l'homme. Et nous savons combien
Dieu dans sa Parole nous donne
l'odre hiérarchique: Dieu le Père , Dieu le
fils, Dieu le St- Esprit, l'homme,
la femme et les enfants. La femme ne doit
en aucun cas prendre la place de
l'homme, et là il est trop long de discuter
sur le dérapage que notre
monde a prit par rapport à cela. Alors est-ce
surtout l'enseignement que l'apôtre
Paul semble désigner comme non possible
par la femme où l'autorité
que l'homme a par rapport à la femme, Et donc sa
place? A nous de réfléchir
et de voir Bible en main ce qu'il en est. Bon
courage à chacun.
Joëlle
Gilles Côté
Ce sujet a été débattu longuement sur le site de Bible
Online, et je peux vous dire que les opinions
sont partagées. Il est normal que ceux qui sont enseignés
par des femmes prendont leur défense et
diront que Paul en avait contre les femmes etc, personnellement je me contenterai
de répéter
l'enseignement de Paul quoique tu saches ces choses.
"Je ne permets pas à la femme d'enseigner, ni de prendre de l'autorité
sur l'homme; mais elle doit
demeurer dans le silence." 1 Timothée 2 : 12
"que les femmes se taisent dans les assemblées, car il ne leur est
pas permis d'y parler; mais
qu'elles soient soumises, selon que le dit aussi la loi." 1 Corinthiens
14:34
ROGER NICOLE dans Evangelical Dictionary
of Theology sur les femmes:
P.1177 L'attitude juive envers les
femmes
En dehors du canon il apparaît
que l'attitude juive envers les femmes était sévèrement
discriminatoire. Par exemple, les
rabbis étaient encouragés à ne pas enseigner les femmes
ni
même à leur parler.
Ecclésiastique 42:13-14 résume cette attitude: Ne t'assieds
pas au milieu des
femmes, car des vêtements
sort la teigne et de la femme la malice de la femme. Un homme
méchant vaut mieux qu'une
femme bienfaisante et une femme couvre d'opprobre et de honte. On
peut trouver dans Ecclésiastique
des passages qui mettent les femmes plus en valeur, mais ce
verset peut servir d'exemple de
paroles qui circulent parfois parmi les Juifs.
Jésus et les femmes
La place accordée aux femmes
va bien au-delà de ce qui étai tordinaire dans la vie juive.
Ceci est
manifeste pendant les 3 années
de ministère publique de notre Seigneur. Il était disponible
à
parler aux femmes: Jn.4 en conversation
avec la samaritaine, à enseigner les femmes: Lu.10:38-42
dans son ministère envers
Marthe et Marie dans leur maison, Lu.8:2-3 à les admettre parmi
ses
disciples en dépit des objections
et des suspicions que cela pouvait entraîner.
Dans ses enseignements notre Seigneur
a représenté les femmes de plusieurs manières. Elles
sont
les figures centrales de quelques
paraboles: celle du levain Mt.13:33, la veuve importune Lu.18:1-
5, les dix vierges Mt.25:1-13,
la drachme perdue, Lu.15:8-10. Il pointe la place des femmes dans
les descriptions des temps de la
fin Mt.24:19,41. Il observe la signification de l'aumône de la
veuve, Lu.21:1-4.
Christ a mnifesté une compassion
spéciale envers les femmes en détresse. Son ministère
de
guérison s'est étendu
aux femmes aussi bien qu'aux hommes. Dans Lu.13:10-17 il était prêt
à
affronter la colère des
leaders Juifs en refusant d'attendre un jour de plus pour guérir
une femme
qui était handicapée
depuis 18 ans. Il l'a appelée une fille d'Abraham. De même,
il a manifesté une
grâce spéciale à
la femme qui a touché son vêtement, risquant par ce fait de
le rendre impur
cérémoniellement.
Mt.9:20-22. De plus notre Seigneur avait des paroles de louanges concernant
sa foi. Il a répondu à
la demande de la mère païenne qui désirait désespérément
la guérison de sa
fille, Mt.15:21-28. Il a ressuscité
la fille de Jaïrus, Mt.9:18-26, et deux autres résurrections
sont
rapportées en faveur de
femmes affligées, la veuve de Naïn, Lu.7:11-17 et Marthe et
Marie,
Jn.11. De plus Jésus a montré
de la compassion envers des femmes de réputation douteuse que
les autres auraient évitées,
Lu.7:36-50, et la femme adultère Jn.8:1-11.
Jésaus a sauvegardé
les droits de la femme d'une manière remarquable dans ses instructions
sur
le mariage et le divorce, Mt.5:27-32,
19:3-9.
Après la résurrection
notre Seigneur est apparu aux femmes et a fait d'elles les porteuses de
la
bonne nouvelle même aux apôtres,
Mt.28:8-10, cp. Jn.20:14-16.
Il est vrai que notre Seigneur a
désigné seulement des mâles pour ses apôtres,
mais cela ne
représente pas nécessairement
une discrimination, puisque le ministère des apôtres avaient
besoin
d'être promptement accepté
et dans ce but l'attitude de certains à qui cela s'adressait devait
être
considérée. Jésus
a employé largement le langage du Père dans ses enseignements,
mais ceci
n'implique pas un mépris
de la maternité. Dans sa totalité l'attitude de notre Seigneur
était
révolutionnaire même
si le point principal de son ministère n'apparaît pas avoir
précipité une
révolution dans ce domaine.
Les femmes qui aspirent à une plus grande réalisation personnelle
dans leur humanité et ceux
qui sympathisent avec elles dans ce vif désir peuvent difficilement
trouver un meilleur allié
que Jésus.
Les femmes dans l'Église
primitive
P.1178 Cet élargissement
apporté par l'attitude de Jésus se reflète à
plusieurs niveaux dans
l'église primitive. Marie
la mère de Jésus est nommée parmi ceux qui adoraient
dans la chambre
haute, Ac.1:14. Le baptême
- le signe et le sceau de l'alliance de grâce - est maintenant administré
aux femmes aussi bien qu'aux hommes,
Ac.8:12, 16:15. Les femmes peuvent accomplir le
ministère de prophétie,
Ac.2:18, 21:9, 1Co.11:5. Les veuves qui enduraient une vie misérable
dans la société étaient
maintenant reconnues dans l'église, presqu'au point d'avoir un ministère
particulier, 1Ti.5:3-16. L'apôtre
Paul était entouré de femmes co-ouvrières. Dans Ro.16
il
apparaît que 10 des 29 personnes
mentionnées sont des femmes. Il y a un certain débat à
savoir
si Junia, Ro.16:7 devrait être
rendu par Junias. Cette compréhension particulière est venue
très
tard, ver la fin du 13ème
siècle et semble être un effort désespéré
d'éviter à dire qu'une femme
était parmi les apôtres.
Junia était un nom très commun; Junias ne semble pas avoir
aucun
précédent établi.
La manière que Paul caractérise les femmes qu'il énumère
ici est aussi
intéressante, car un nombre
d'entre elles sont présentées dans les mêmes termes
que ses
collaborateurs mâles - Timothée,
Apollos, Epaphras, Tite. Le verbe "travailler très fort" 16:6, 12
est employé par rapport
au service du ministère. Phoebe est appelée diaconesse et
quelqu'un qui
préside. Priscille est associée
avec son mari Aquilas ici aussi bien que dans le livre des Actes,
Ac.18:18-19, 26. Toute cette approche
atteint son point culminant dans la grande déclaration de
Paul qu'en Christ il n'y a plus
ni homme ni femme, Ga.3:28. Dans 1Pi.2, les chrétiens de deux
sexes sont représentées
comme des pierres vivantes édifiées pour former une maison
spirituelle
pour être un saint sacerdoce
et dans l'Apocalypse les chrétiens en général sont
représentés
comme étant "un royaume
et des prêtres, Ap.1:6, 5:10. Par conséquent, en respect avec
notre
position en Christ, le nouveau
Testament efface toute distinction de rang entre mâle et femelle.
Passages qui articulent une distinction
A la lumière de ces pratiques
et de ces textes spécifiques, nous devons considérer d'autres
passages apparaissant enjoindre
certaines distinctions.
1Co.11:3-16 La nécessité
pour la femme d'avoir un accoutrement décent et l'importance de
retenir un sentiment de soumission
relié à sa position dans le foyer est souigné ici.
A nouveau
nous notons une emphase spéciale
de Paul afin de balancer ses affirmations, 11:11-12 de peur
que les droits de la femme soient
diminués par ce qu'il vient de dire auparavant. Il est aussi digne
d emention que ce passage souligne
que les femmes peuvent prier et prophétiser en public,
11:5,13.
1Co.14:33-36 Ce passage a été
souvent compris comme une interdiction à la femme de parler
dans les rencontres publiques de
l'église. Cette compréhension serait en contradiction directe
avec 11:5,13. Pris d'une manière
stricte cela empêcherait aussi la femme de participant dans les
chants de l'assemblée. Ceci
demande donc une autre interprétation. On pourrait comprendre que
Paul défend une forme de
babillage et de questionnage dérangeants qui interfère avec
l'attitude
d'adoration dans l'église.
Les questions sont réservées pour le foyer, pas durant le
service. La
raison que les femmes sont mentionnées
ici plutôt que les hommes peut être dû au fait que les
femmes corinthiennes étaient
surtout les éléments perturbateurs. Évidemment l'injonction
s'appliquerait autant aux mâles
qu'aux femelles pour qu'une atmosphère d'adoration soit
maintenue.
Ep.5:22-33 Ce passage a été
considéré souvent comme dégradant pour les femmes
parce que
l'apôtre enjoint la soumission
des femmes à leur mari. Cependant, c'est précédé
par une
commandement de soumission générale,
5:21. Ce qui s'applique aux femmes est seulement un
cas particulier d'un principe de
base. Le contexte est le foyer et n'a aucune implication sur les
rôles dans la société,
dans l'église ou dans les autres relaitons qui n'affectent pas le
foyer. Il y a
une connexion évidente avec
les deux autres types de relations considérées par Paul:
les enfants
et leurs parents, les esclaves
et leurs maîtres. La soumission enjoint à la maison dans ces
relations n'a manifestement pas
de portée significative pour les postes dans l'église et
la société.
Ce n'est pas une violation de l'ordre
de Dieu quand un fils a un rang plus élevé dans l'armée
que
son père, ou une place plus
haute dans la corporation, ou un office pastoral dans l'église où
ses
parents sont membres. De même,
la soumission requise des épouses dans Ep.5 ne peut être
interprétée pour
inclure quoique ce soit en dehors du maine du foyer. A l'intérieur
du foyer
quand des circonstances ordinaires
prévalent Dieu a donné aux maris une responsabilité
spéciale
de leadership. Il l'a placé
dans le siège du conducteur. P.1179 Ceci n'exclut en aucune manière
l'exercice de leadership par la
femme dans la société et dans l'église. En comparant
le rôle et
l'amour des maris à ceux
de Christ, ce passage place une bien plus grande demande sur les maris
que sur les femmes. Exemple, ce
n'est pas difficile de s'imaginer des circonstances où une
femme pourrait dire: "J'ai obéi
à l'injonction d'Ep.5, j'ai démontré de la soumission
hors de tout
doute." Peu d'hommes, sinon aucun,
sont en position de dire: "J'ai parfaitement obéi à ce
commandement. J'ai aimé
ma femme comme Christ a aimé son église." En fait, la nature
même
de l'amour de Christ est manifestée
en ce qu'il s'est donné lui-même, Jn.15:13, 1Jn.3:16 et qu'il
a
pris la forme d'un serviteur, Ph.2:7,
Jn.13:1-20. L'amour du mari n'est pas celui qui se révèle
en
dominant sur sa femme, mais celui
plutôt qui est prêt à être un subalterne. Ceci
devarit rendre la
tâche de soumission de la
part des femmes bien plus facile à supporter.
Ce passage élève le
mariage à des hauteurs sans précédent, car il compare
l'union entre l'homme
et la femme à l'union entre
Jésus-Christ et son église, il n'y a pas de comparaison plus
noble qui
pourrait bien être représentée,
puisqu'ici le but et le point culminant du plan rédempteur est en
vue.
1Pi.3:1-7 Ce passage est écrit
beaucoup dans le même esprit que Ep.5. Il enjoint la soumission
des épouses, mais il ennoblit
leur fonction au foyer, et fait l'éloge hautement non de la beauté
physique, possédée
par seulement une minorité de femmes, mais la beauté spirituelle
que toute
femme chrétienne peut exhiber
en vertu de l'oeuvre de la grâce de Dieu dans son coeur. Comme
le shommes peuvent se réjouir
d'être des fils d'Abraham, le sfemmes peuvent trouver un
réconfort elles-même
en étant des filles de Satah et ils sont décrits tous deux
comme héritiers de
gracieux don de la vie.
1Ti.2:9-15 Ce passage est généralement
reconnu comme étant celui qui constitue la restriction la
plus claire sur l'activité
de la femme. Le contexte favorise une interprétation des directions
données à la vie
d'église, quoique la mention de porter des enfants puisse aussi
suggérer que cela
se réfère à
la vie au foyer et dans la société. Certainement les instructions
concernant
l'accoutrement de la femme ont
une pertinence dépassant le cadre de l'église.
Ici l'apôtre enjoint une tranquillité
et une pleine soumission et défend l'enseignement et
l'usurpation d'autorité.
La tranquillité désirée n'est pas décrite,
mais une explication simple du
terme peut être le silence.
Certains ont suggéré
que le passage n'a pas été écrit par Paul mais représente
un durcissement
qui s'est produit après
la mort de l'apôtre (Swidler). Cette explication est inacceptable
pour ceux
qui tiennent fermement à
la canonicité de Timothée avec son assertion de Paul comme
auteur.
Certains ont passé la hardiesse
à dire que l'auteur de ce passage, Paul ou un autre, était
tout
simplement dans l'erreur sur ce
point (Jewett); mais ceci est évidemment en conflit avec la
doctrine de l'inerrance des Écritures
et son caractère normatif. D'autres encore ont pensé que
le
passage ne représente pas
un mandat permanent mais parle d'une situation culturelle à Éphèse,
reliant cela peut-être au
genre de désordres apporté par quelques femmes mentionnées
dans
2Ti.3:6-7 (Howe). La grande difficulté
avec cette position repose sur le fait que Paul construit
son argument d'après l'ordre
de la création et (comme nous le percevons) sur l'ordre de la chute.
Il semble que le raisonnement de
Paul va comme suit: Eve a été créée en second
eet elle a tombé
en premier; par conséquent,
les femmes sont sous une certaine restriction. Si c'est la bonne
manière de comprendre le
passage, une question se pose: Qu'est-ce que Paul (et le Saint-Esprit à
travers Paul;) défend?
Peut-être une manière
de répondre à cette question pourrait être de reconnaître
certains domaines
où cette prohibiton ne peut
s'appliquer:
1) Paul ne peut défendre
aux femmes d'enseigner leurs enfants puisque ceci est demandé dans
Pr.1:8, 6:20, 31:26 et implicite
dans De.6:7. Ceci serait aussi en conflit avec la louange donnée
à
Lois et Eunice, 2Ti.1:5, qui ont
guidé Timothée vers la foi.
2) Il apparaît aussi que Paul
ne se réfère pas ici à la profession d'enseignant
comme telle,
puisque probablement la majorité
des enseignants étaient des femmes et ont souvent été
bénies
dans cette fonction. Aux temps
de Paul assez souvent les enseignants étaient des esclaves, alors
l'acte d'enseigner n'impliquait
pas prendre une autorité indue.
3) Il est difficile de penser que
Paul défendrait l'enseignement religieux par les femmes dans des
situations comme l'école
du dimanche. Dieu s'est plu à bénir immensément ce
ministère, ce qui
aurait été difficilement
le cas s'il l'avait expressément défendu. La suggestion que
les adultes
mâles ne devraient pas faire
partie des élèves de l'école du dimanche pourrait
être considérée,
mais cela ne ressort pas clairement
du contexte.
4) Une remarque similaire pourrait
être faite en rapport des enseignements religieux faits par les
femmes sur le champ missionnaire,
car ici encore la bénédiction de Dieu est évidente
hors de
tout doute.
Si ces considérations sont
jugées valables, il reste à situer précisément
ce que Paul défend, et si
aucun résultat assurés
ne peut être atteint sur ce sujet, il sera important de ne pas restreindre
le
ministère des femmes que
Dieu a clairement béni sur le base d'un passage que nous ne
comprenons tout simplement pas
trop bien. C'est certainement un manque de sagesse de "douter
dans le noir quand quelqu'un a
vu la lumière". P.1180 Ceci devrait être particulièrement
souligné
ici parce qu'il y a plusieurs problèmes
qui demeurent dans l'interprétation de ce contexte. Il n'est
pas clair, par exemple, pourquoi
seulement les hommes sont enjoints à prier 2:8, alors que cette
activité devrait assurément
être ouverte aux femmes au foyer et dans l'église, 1Co.11:5.
Il n'est
pas clair pourquoi Paul se sert
du fait que Eve ait été séduite alors que Adam ne
l'ait pas été pour
justifier une restriction sur les
femmes. La personne qui pèche avec les yeux ouverts apparaîtrait
encore moins fiable que celle qui
succombe à la séduction. Pour cette raison nous pourrions
interpréter le passage comme
se référant à l'ordre de la chute plutôt qu'à
un type particulier de
défaillance dans la chute,
mais cela n'est pas absolument évident. De plus, le verset 15 a
un
changement étrange dans
le nombre du verbe. Le premier verbe "elle sera sauvée" s'accorde
avec l'affirmation précédente
"la femme ... fut séduite". Mais ensuite on retrouve la présence
un
peu inexplicable d'un verbe au
pluriel. Sous aucune condition pouvons-nous assumer que Paul
parle ici du salut par l'enfantement
au lie du salut par la foi, mais ce qu'il veut dire précisément
est
difficile à ffirmer avec
assurance. Puisqu'il traite des premiers chapitres de la Genèse,
il apparaît
plausible que sa référence
à l'enfantement pointe au protévangile et à l'entrée
de notre Seigneur
dans l'humanité par une
femme, la Vierge Marie.Si cette perception est juste, Paul complèterait
alors la discussion en rappelant
la dignité des femmes et leur rpole dans l'économie salvatrice
de
la grâce qui contrebalancerait
une restriction auparavant imposée.
Mais qu'elle est cette restriction?
L'auteur présent est incapable de faire une affirmation ici. Une
hypothèse d'une certaine
autorité démesurée dans l'enseignement semble être
en vue, mais il n'est
pas clair dans quelles circonstances
ceci s'est actuellement produit. Quan dnous lisons dans
2Ti.3:16-17 que "Toute Ériture
est inspirée de Dieu et utile pour l'enseignement, la réprimande,
la
correction et la formation dans
la justice" nous pourrait nous attendre après ces descriptions du
ministère que Paul employerait
un terme pour "l'homme de Dieu" qui soulignerait la masculinité,
mais, en fait, le langage qu'il
utilise est celui de l'humanité générique et s'applique
aussi bbien aux
femmes qu'aux hommes. On peut difficilement
oublier ceci en essayant de comprendre le sens
de 1Ti.2:9-15.
Conclusion
En tenant compte de tout ce qui
a été écrit plus haut, il est clair que les critures
procure aux
femmes une place d'une dignité
et signification inhabituelle. La Parole de Dieu ne méprise jamais
les activités dans lesquelles
les femmes sont premièrement engagées, en tant qu'épouse,
bâtisseuse de foyer, mère,
éducatrice des enfants. S'engager dans ces activités notables
selon les
Écritures n'est pas choisir
une option de second-ordre, manifestement inféreur à la poursuite
d'une carrière indépendante.
À cet égard quelques emphases de certaines formes de féminisme
moderniste ont bien nui à
beaucoup de femmes en manquant de reconnaître la valeur et la dignité
de leurs tâches. Il n'y a
aucune raison de considérer les femmes comme étant inférieures,
comme
c'est trop souvent le cas dans
la culture humaine.
Créée à l'image
de Dieu pour être l'aide de l'homme, " pas faite à partir
de sa tête pour le
dominer, ni de ses pieds pour être
écrasée par lui, mais de sous son bras pour être protégée
et
prêt de son coeur pour être
aimé" (Matthew Henry), la femme a une place et une destinée
glorieuse dans le plan de Dieu.
Quoiqu'incluse dans la ruine de
la chute, elle est l'objet de la compassion et de la grâce de Dieu.
C'est par une femme, la Vierge
Marie, que le Seigneur Jésus-Christ a fait son entrée dans
notre
race. Les femmes sont parmi les
premières à répondre à son ministère
et les premières à
témoigner de sa résurreciton.
Les femmes, en plus grand nombre que les hommes, onr répondu
à l'invitation de l'évangile
et au mandat de la grande commission. Dans l'Apocalypse, le livre qui
conclut et est le point culminant
des Écritures, l'église en tant que corps de tout le peuple
racheté
de Dieu est représenté
par une femme, l'épouse de Christ.
Roger Nicole
ÉRIC CÉLÉRIER
Voici déjà deux textes
:
1 Timothée 2:12 Je ne permets
pas à la femme d'enseigner, ni de prendre de l'autorité sur
l'homme; mais
elle doit demeurer dans le silence.
Apocalypse 2:20 Mais ce que j'ai
contre toi, c'est que tu laisses la femme Jézabel, qui se dit prophétesse,
enseigner et séduire mes
serviteurs, pour qu'ils se livrent à l'impudicité et qu'ils
mangent des viandes
sacrifiées aux idoles.
Voici comment Louis Second traduit
se mot didasko dans d'autres passages :
enseigner 87, donner des instructions,
des préceptes, apprendre, prêcher, instruire, s'instruire;97
1) enseigner
1a) tenir un discours aux autres
en vue de les instruire, avoir des paroles didactiques
1b) être un enseignant
1c) remplir le rôle d'enseignant,
se conduire comme un enseignant
2) instruire
2a) donner une instruction
2b) faire assimiler une doctrine
2c) ce qui est dit ou enjoint
2d) expliquer ou exposer une chose
Certains ont trouvé l'apôtre
Paul misogyne ce qui est ridicule. Autant trouver Dieu misogyne puisqu'il
s'agit de la parole de
Dieu.
Pourquoi une telle recommandation
"je ne permet pas à la femme d'enseigner ni de prendre de l'autorité
sur l'homme" ?
C'est à cause de ce que
la femme représente.
Eph 5.22 Femmes, soyez soumises
à vos maris, comme au Seigneur;
23 car le mari est le chef de la
femme, comme Christ est le chef de l'Eglise, qui est son corps, et dont
il est le Sauveur.
24 Or, de même que l'Eglise
est soumise à Christ, les femmes aussi doivent l'être à
leurs maris en toutes choses.
25 Maris, aimez vos femmes, comme
Christ a aimé l'Eglise, et s'est livré lui-même pour
elle,
26 afin de la sanctifier par la
parole, après l'avoir purifiée par le baptême d'eau,
27 afin de faire paraître
devant lui cette Eglise glorieuse, sans tache, ni ride, ni rien de semblable,
mais sainte et irrépréhensible.
28 C'est ainsi que les maris doivent
aimer leurs femmes comme leurs propres corps. Celui qui aime sa femme s'aime
lui-même.
29 Car jamais personne n'a haï
sa propre chair; mais il la nourrit et en prend soin, comme Christ le fait
pour l'Eglise,
30 parce que nous sommes membres
de son corps.
31 C'est pourquoi l'homme quittera
son père et sa mère, et s'attachera à sa femme, et
les deux deviendront une seule chair.
32 Ce mystère est grand;
je dis cela par rapport à Christ et à l'Eglise.
Regardez bien le dernier verset
: je dis cela par rapport à Christ et à l'Eglise
La femme est l'image de l'église
tandis que l'homme est l'image de Christ. L'église (représentée
par la femme) est soumise à
Christ (représenté
par l'homme). Cette soumission est volontaire car Christ ne domine pas
l'église mais aime l'église.
Christ enseigne l'église
et en prend soin. L'homme doit aimer sa femme et en prendre soin. L'église
est soumise (placée
sous l'autorité) à
Christ. La femme est placée sous l'autorité et la protection
de l'homme. Et on pourrait continuer ainsi....
Concernant l'enseignement on comprend
pourquoi il est réservé aux hommes. A cause de Christ !
Je terminerai en disant que tout
ce que viens de dire ne dévalue absolument pas la femme. Au contraire.
Est-ce que la femme ne peut pas
servir, annoncer l'évangile, prêcher, prendre soin, bien sûr
que si. Cette le rôle de l'église
dont de le femme. Mais il faut
accepter que certaines tache soient particulière pour les hommes.
J'inverserai maintenant la question
:
Est-ce qu'un homme peut élever
des enfants ? Oui ! Peut-il en prendre soin ? Oui ! Peut-il les chérir
? Oui !
Peut-il les porter ? Non !
Il y a donc des privilèges
réservés aux femmes......
A méditer.
Eric
Quelqu'un qui ne s'est pas nommé
a écrit de son côté:
Au sujet des femmes et l'enseignement,
j-aimerai apporter ma contribution au débat comme suit:
1. Il faut examiner le contexte
Cela m'a toujours semblé
incroyable que les hommes insistent sur ce qui ne les
regarde pas et oublient que le
texte de 1Tim 2:8 déclare :
"Je veux donc que les hommes prient
en tout lieu, en élevant des mains pures,
sans colère ni mauvaises
pensées."
Avez vous observé un débat
sur la prière faites -la plupart du temps- sans
élever les mains ? Dans
votre église est-ce-que l'on a débattu la question pour
s'assurer que chaque fois les hommes
élèvent les mains ?
A moins de penser que cette portion
de l'écriture peut être et que c'est
seulement l'enseignement par la
femme qui pose problème.
2. Il convient de ne pas faire une
lecture partielle du texte 1 Cor 14:33 Comme dans toutes les Églisesdes
saints, 34
que les femmes se taisent dans
les assemblées, car il ne leur est pas permis d'y parler; mais qu'elles
soient soumises, selon que le dit aussi la loi. 35 Si elles veulent s'instruire
sur quelque chose, qu'elles interrogent leurs maris à la maison;
car il est malséant à une femme de parler dans l'Église.
Soyons sérieux, allez-vous
affirmer qu'il est malséant à une femme de parler dans l'église
?
Si oui, alors le problème
ce n'est pas l'enseignement, Si non, alors que veut dire parler dans l'église
?. En fin de compte
ce n'est pas l'enseignement qui
est le fin mot de l'affaire
3. L'homme dont il est question
n'est pas le pasteur mais le mari de la femme en cause.
Je pense que la loi, les prophètes
et les apôtres font allusion non pas au
berger à qui la femme doit
être soumise mais à son mari. Car si elle a des
questions elle doit interroger
son mari à la maison.
Pourquoi ne pas interroger le pasteur
? Et les célibataires alors ?
Je suis intéressé
par les réactions de tous !
Salutations en Christ
PIERRE-ANTOINE ELDIN
J'ai une position pratique sur le
"ministère" que la femme peut exercer dans l'Eglise. Aussi je ne
me permettrai pas de citer moult et moult références bibliques,
car chacun depuis longtemps y trouve tout et son contraire. Quand
Paul parle des femmes, parle-t-il des ministères à exercer
ou des propos dissonants et inconvenants que tenaient des épouses
mal converties dans une Corinthe vouée au culte d'une déesse
impudique et lascive et adeptes de la libération de la Femme avant
les suffragettes et autres "garçonnes" du début du siècles
???
Ah la bonne interprétation
que voilà :-))).
Tout d'abord il convient de définir
qu'est-ce que l'Eglise ? Un monument classé historique avec plein
de jolies pierres ornementales qui ont été ciselées
par des ouvriers aux mains exercées ou bien est-ce le rassemblement
des pierres vivantes émondées par la main du céleste
vigneron ???
Ensuite qu'est-ce que dans le cerveau
d'une femme, son coeur et ses organes pourrait empêcher de recevoir
la même chose qu'un homme ??
La réciproque n'est pas vrai.
N'importe quel bébé vous le dirait. Du moins ceux qui sont
restés neuf mois au chaud. Quand aux autres :- )))
Et enfin, le mot "semblable" employé
dans Genèse, pour décrire le désir de Dieu de donner
à l'homme une aide qui lui soit semblable, veut-il dire "à
l'égal de" ou "différent de".
Pour terminer, je voudrais laisser
la parole à ceux qui ont été au bénéfice
de la prédication, la prière, de la communion "fraternelle"
(sororale devrai-je dire) d'une femme.
Tous les exclus qu'elles rencontrent
lors des soupes populaires de l'Armée du Salut ou autres organismes
caritatifs. Tous les petits d'hommes (des deux sexes) qui ont été
enseignés, à l'in de Timothée par leur mère,
leur tantes, leur voisine ou la monitrice de "l'école du dimanche".
Tous les négros et autres citrons que l'on confie à des femmes
missionnaires, parceque les hommes préfèrent répondre
à l'appel de Dieu dans les Eglises occidentales, avec confort et
TV dans le presbytère.
Quand je dis "négros et
citrons", je ne fait qu'interpréter le fait que le blanc à
plus de valeur et est plus digne de recevoir la prédication de l'homme
Paulinien. Tendis que les premiers nommés, ne doivent se contenter
que d'une simple femme, ombre de son seigneur et maître.
Pour terminer, mon épouse,
enfermée dans la conception Paulinienne, commence juste à
découvrir la richesse de pouvoir prêcher et amener le conseil
de la Parole de Dieu en milieu carcéral. Il y a des prisons "intellectuelles"
plus dures que des murs de pierres. Ceci étant dit, qu'avons-nous
fait de l'Eglise, nous les hommes, quel enseignement de valeur supérieure
avons nous apporté face à la montée de l'athéisme
et autres "...ismes".
A Constantinople, on discutaillait
sur le sexe des anges pendant que les armes sortaient des fourreaux sous
les murs. Il y a peu, on se demandait si les femmes avaient une âme
(au fait messieurs les catholiques la réponse officielle est-elle
venue, pouvez-vous nous donner la référence du document qui
reconnaît une âme à ma moitié ???). Encore de
nos jours, on impose le voeu de célibat à ceux qui veulent
servir Dieu.
Pardon, je rectifie, on n'impose
pas, non, je me trompe, on leur demande juste de choisir, l'un ou l'autre,
pas les deux. Des fois que la femme soit..., soit quoi au juste ???
Merci en passant pour les pasteurs
qui servent avec leur épouse.
Fraternellement en Christ qui a
su redonner à la femme toute sa place dans son corps.
Pierre-Antoine ELDIN
PIERRE PONCET
Il est tout à fait clair
que la place réelle des femmes dans l'enseignement est considérable.
Joëlle nous rappelle les mamans
catéchistes, mais il y a
aussi tout simplement les mères qui, bien souvent, assurent la "transmission"
familiale de la conscience
religieuse.
Le Nouveau Testament nous montre
déjà la place essentielle des femmes pour un enseignement
au sens large, songeons à Marie de Magdala qui annonce la Résurrection,
aux filles de Philippe qui prophétisaient, à toutes ces femmes
signalées par saint Paul comme des collaboratrices efficaces...
Mais comme le dit Gilles, il est
probable que saint Paul vise essentiellement l'enseignement par une femme
dans l'assemblée
ecclésiale.
Mon "interprétation" est
que saint Paul, surtout, interdit aux femmes de présider les assemblées,
d'exposer de leur propre autorité leurs méditations personnelles,
on dirait maintenant de faire un sermon ou une homélie. Autrement
dit, les femmes doivent s'en tenir à la transmission du message
chrétien et ne pas exprimer leur propre enseignement (fut-il canonique
et orthodoxe) en se revêtant de l'autorité ecclésiale
(de ce point de vue, saint Paul n'accepterait pas que les filles de Philippe
prophétisent... d'ailleurs,
il semble en général préférer les "anciens"
ou les "épiscopes" aux "prophètes") .
La question sempiternelle avec saint
Paul est toujours de distinguer entre le fondamental et le conjoncturel.
Nombreux sont ceux qui affirment
que les épîtres de saint Paul ne sont pas des encycliques
et qu'elles ne s'adressent qu'à des communautés particulières
et qu'elles ne servent qu'à régler des problèmes particuliers
ou datés.
Par exemple :
Quand saint Paul se montre sévère
avec le parler en langues, s'agit-il de conclure qu'il faut bannir ce charisme
des assemblées chrétiennes ? Ou bien, ne lutte-t-il pas contre
les excès d'une communauté avide de sensationnel ?
Quand saint Paul impose des coiffures
distinctes aux hommes et aux femmes, est-ce indépendant des us et
coutumes de l'époque ? Ou bien, ne choisit-il pas de se conformer
aux "bonnes moeurs" de son époque ?
Quand saint Paul demande le respect
des autorités impériales, s'agit-il d'offrir un blanc seing
à tous les tyrans ? Ou bien n'est-il pas impressionné par
le Droit Romain et ne fait-il preuve d'habile prudence pour éviter
les persécutions ?
Quand saint Paul demande que l'on
ne change pas de situation matrimoniale à partir du moment de sa
conversion, ne faut-il pas y voir l'idée de l'imminence de la Parousie
? etc.
De sorte que tout est possible !!
si on veut "interpréter"... et bien sûr on interprétera
!!!
Si on reste dans une interprétation
élargie de la notion d'enseignement, la place de femmes n'est pas
mineure dans la pensée théologique. Rappelons que Thomas
Merton désignait Julienne de Norwich comme "le plus grand théologien
anglais après Newman" et que trois femmes ont reçu le titre
de "docteur de l'Église" dans l'Église Catholique. Côté
"protestant", excusez-moi je ne connais pas grand monde, et côté
"orthodoxe" c'est pire !
Si on glisse de l'enseignement en
général à une prérogative sacerdotale, je signale
un livre très récent :
L'ordination des femmes dans l'Église
Orthodoxe.
Elisabeth Behr-Sigel - Monseigneur
Kallistos Ware.
CERF 96 pages
Ce bref ouvrage s'adresse à
tous ceux (orthodoxes ou non) qui s'intéressent au rôle des
hommes et des femmes dans la communauté chrétienne. Notons
que la contribution de Mgr Kallistos repose sur une révision de
la position qu'il soutenait en 1978 car Mgr Kallistos a changé d'avis
sur la question, cela donne une certaine profondeur à son analyse.
ROGER BILLAUX
A mon tour je vais répondre
et voilà donc ce que je pense au regard de la Parole de Dieu, du
rôle de la femme dans
l'Eglise, ce que notre frère
Samuel a déjà très bien abordé. Lors d'une
conversation avec notre soeur Lorraine, je lui avais fait part, que la
connaissance de la langue grecque était importante, surtout pour
des passages comme celui-ci, qui ne laisse aucune alternative.
Bien évidemment tous non
pas cette possibilité de connaître et d'apprendre les langues
bibliques d'alors et nous pouvons
certes nous fier à nos traductions
mais ces langues donc ici le grec sont très utile pour mieux discerner
ce que le Saint-Esprit a voulu nous faire comprendre par l'entremise de
l'apôtre Paul. Le passage concerné est le suivant 1 Timothée
2.11-14 sur le rôle de la femme dans l'Eglise car ici, il est bien
question de son rôle dans l'Eglise :
Que la femme écoute (ou
reçoive) l'instruction en silence, avec une entière soumission.
Je ne permets pas à la femme
d'enseigner, ni de prendre de l'autorité sur l'homme; mais elle
doit demeurer dans le
silence. Car Adam a été
formé le premier, Eve ensuite; Adam n'a pas été séduit,
mais la femme, séduite, s'est rendue coupable de transgression.
Déjà le Saint-Esprit
nous dit que les femmes sont exhortées à apprendre (écouter
ou recevoir suivant les versions) et
non pas à enseigner! De
plus l'apôtre Paul caractérise le comportement de la femme
par le mot silence en grec hesuchia et cela par deux fois. La femme ne
doit pas se sentir pour autant rabaissée, ni traitée comme
inférieur (sexe faible) et non plus ressasser ou ruminer intérieurement
tout ceci à cause de l'autorité à laquelle elle a
été soumise.
Au contraire elles sont exhortées
et doivent prendre l'attitude qu'il convient comme à des disciples
celle d'apprendre ou
recevoir mantanetho l'instruction
continuellement. Paul donne ensuite le côté négatif
de cette exhortation et il traite la question du rôle (de la fonction)
des femmes dans l'Eglise et non pas de celui d'enseigner leurs enfants
ce que ne permet pas le contexte.
Une autre constatation très
importante dans le texte grec est le temps du verbe, l'infinitif présent
didaskein (enseigner) ...
Je relevais récemment ce
que disaient deux commentateurs du N-T en grec en insistant sur ce fait
: l'infinitif aoriste
dénote ce qui est possible
en particulier, tandis que l'infinitif présent indique une condition
ou un processus.
Pisteusai (aoriste) signifie donc
exercer la foi à une occasion donnée, tandis que pisteuein
(présent) signifie être
croyant....douleusai (aoriste)
c'est rendre un service alors que douleuein (présent) c'est être
un esclave. De même qu' hamartein (aoriste) c'est commettre un péché,
alors qu' hamartanein (présent) c'est être un pécheur.
Donc pour revenir à notre
verbe enseigner didaxai (aoriste) c'est donc enseigner, tandis que didaskein
(présent) c'est
être docteur.
Donc Paul dit en clair: je ne permet
pas à la femme d'être un docteur.
A l'époque du Nouveau-Testament,
le rôle du docteur était une fonction d'autorité. Le
docteur étant par définition celui
qui proclame la doctrine.
Le mot Rabbi était également
un autre nom pour docteur Jean 1.38 et notre Maître lui-même
est appelé ainsi puisqu'il
remplissait cette fonction
Jean 3.2. Et nous devons nous rendre
à l'évidence que cette fonction à été
parmi les premières reconnues officiellement
dans l'Eglise (Ephésiens
4.11 et Actes 13.1). Nous ne trouvons nulle part dans le N-T, qu'une femme
nous soit présentée comme docteur, même pour le cas
de Priscille, qui n'est pas une exception puisqu'elle suivait son époux
et ils ont tous les deux instruit Apollos Actes 18.26.
Par conséquent les femmes
sont exclues d'une telle responsabilité.
Alors que déduire de tout
cela? Que la femme ne doit rien faire? NON puisque Paul lui-même,
disons plus précisément
le Saint-Esprit, dit que les femmes
peuvent enseigner d'autres femmes et leurs enfants, ce que nous retrouvons
dans 2 Timothée 3.14-15 et Tite 2.3 mais ces dernières ne
peuvent en aucun cas assumer l'autorité d'un docteur parce qu'elles
occuperaient une position dominante vis à vis des hommes (Je ne
permets pas à la femme d'enseigner, ni de prendre de l'autorité
sur l'homme;). Donc la femme peut "enseigner" dans ce que l'on appelle
les écoles du dimanche, les réunions de dames etc...sous
la responsabilité d'un ancien ou d'un pasteur.
Je pensais au cas que nous citait
notre frère Samuel Luthert et j'en parlais chez nous il n'y a pas
si longtemps lorsque
deux missionnaires étaient
de passage, à savoir qu'une femme peut se retrouver dans le cas
d'un champ de mission et être la seule à pouvoir apporter
l'Evangile, mais dans ce cas elle ne se prévaudrait pas d'accaparer
l'autorité doctrinale qui revient au chef de mission.
Pour en revenir à notre
passage Paul donne 2 raisons historiques en ce que les femmes ne peuvent
pas assumer l'autorité
d'un docteur. La première
remonte à la création comme quoi l'homme en est le chef (Paul
le dit d'ailleurs en 1 Corinthiens 11.9) puisque l'ordre chronologique
est qu'Adam a été formé le premier. La seconde, cette
fois remonte aussi au commencement, plus précisément à
la chute.
C'est Eve qui a été
séduite et non pas l'homme!
Et Paul emploie un terme grec très
fort exapatetheisa pour Eve alors que pour Adam il utilise la forme simple
avec une
négation (ouk epatethe).
Par cela même Paul ne dit
pas que la femme soit inférieur à l'homme mentalement etc...
non mais c'est elle qui en prenant
la position de l'homme, celle de
chef, a d'abord mangé du fruit défendu et ensuite en a donné
à son mari ce qui constitue une violation de la relation que Dieu
avait instauré entre l'homme et la femme.
En fait c'est la femme qui a été
trompée sur un point de doctrine (Dieu a t-il réellement
dit?). Pour rejoindre ce que nous
disait notre frère Samuel,
ce n'est pas Paul qui a utilisé ce passage comme une sorte "de passage
misogyne" ce que l'on prête souvent à tort à l'apôtre
Paul, non, c'est le Saint-Esprit lui-même, donc Dieu qui a bel et
bien établi cette relation entre l'homme et la femme. Vouloir porter
atteinte à cette relation établie par Dieu, c'est courir
un risque et nous en avons une conséquence aujourd'hui dans notre
monde où les femmes sont portées, poussées même
de plus en plus à prendre de l'autorité sur l'homme dans
beaucoup de domaines (par démission de l'homme aussi), on inverse
les rôles et les
conséquences risquent d'être
désastreuses. Alors bien sûr je ne veux pas sous estimer le
formidable travail que les
femmes accomplissent, sur tous
les plans, à cet égard vous avez mes soeurs bien des leçons
parfois à nous montrer, de part votre endurance, votre abnégation
etc... mais ils nous faut nous rendre à l'évidence que la
Parole de Dieu ne parle pas en vain. Donc pour en terminer, je ne peux
que reconnaître ce que Dieu dit dans Sa Parole et concernant le fait
que la femme puisse avoir le droit d'enseigner au sens du pastorat ou de
la doctrine, ma réponse ne peut être que négative!
Il ne faut pas mes soeurs vous décourager, je sais pour beaucoup
le travail que certaines accomplissent sur Internet comme
ailleurs aussi, et je pense à
vous Lorraine et à d'autres soeurs avec lesquelles j'ai pu converser
et vous savez que j'essaie
tant bien que mal de garder une
position équilibrée dans mes dialogues et ne pas faire dire
à la Parole ce qu'elle ne dit pas mais ici dans ce cas précis
(comme dans les autres) je ne peux que me soumettre à ce que Dieu
dit précisément et clairement dans ce passage et c'est vrai
que cela ressort d'autant plus explicitement dans le texte grec.
Restez mes soeurs à la place où Dieu vous a placé,
je dirai assigné et vous acquérez ainsi un rang honorable
celui qui sied à des femmes qui font profession de servir Dieu à
l'exemple de nombreuses de ces femmes que nous rapporte la Parole de Dieu,
la Bible.
Votre serviteur et frère
en Christ Roger Billaux...
ELIZABETH KOFFI
Paix et Grace bien-aime Yvan!
Je suis une femme mais ce n'est
pas la base de ma reponse. Etant d'une formation pentecotiste j'ai eu beaucoup
de mal a regler ma conviction sur ce meme probleme.
Voila, Paul dit qu'il ne permet
pas au femme d'enseigner dans l'assemblee. La parole dit pourtant que dans
les derniers temps je verserais mon Esprit sur toute chair... En Galates,
il est dit aussi qu'en Jesus il n'y a plus ni homme, ni femme...
Encore, si Deborah a pu etre juge
en Israel, Dieu peut le faire encore...
Malgre mon appel que j'ai recu il
y a maintenenant 6 ans, que beaucoup d'hommes de Dieu ont vu en moi sans
me connaitre, je refusais d'enseigner, de faire aucun service qui a trait
au pupitre. Je n'etais pas convaincu de cela jusqu'a ce que le Seigneur
m'a fait decouvrir des femmes de Dieu extraordinaires telle que Kathleen
Kuhlman, Juanita Bynum, Darlene Bishop, Sis. McCulloughm, et beaucoup d'autres
. Des evangelistes, des pasteurs, des predicateurs... a travers qui le
Seigneur s'est glorifie et continue a le faire, dans les vies de ceux qui
ne le connaissaient pas... N'est-ce-pas cela le but de notre travail? Peupler
le Royaume ?
Aujourd'hui je me suis mise au travail,
mon objectif: le salut des masses, des perdus selon la parole de Luc 4:19.
Nous sommes tous appeles a servir
au temple car Jesus nous a fait sacrificateur (Apoc.1).
J'espere avoir ete d'une aide quelconque.
Soyez beni
YVAN RHEAULT
En tous cas, ce qui est sûr
c'est que le Saint-Esprit donne à certaines femmes, comme à
certains hommes, la capacité
d'enseigner et d'édifier.
Il y avait des prophètesses dans l'église de Corinthe et
leur rôle étaient le même que celui des
hommes, c'est-à-dire qu'elles
édifiaient l'Église en l'exhortant et la consolant, 1Co.14:3-4.
A Corinthe, de la manière que
Paul nous raconte cela, les prophètes
et les prophétesses étaient jugés ensuite par des
chrétiens matures 1Co.14:29
pouvant examiner ce qui avait été
apporté et retenir ce qui était bon, 1Th.5:21. On suppose
que ces chrétiens matures
étaient des hommes, c'est
ainsi que l'on peut comprendre que la femme ne doit pas prendre autorité
sur l'homme,
1Ti.2:12.
En rapport au ministère des
femmes dans l'église, j'ai trouvé des articles dans le Evangelical
Dictionary of Theology, il y
en a quelques pages et sont en
anglais, PP.1175-1184. C'est un ouvrage que ton pasteur pourrait avoir
dans sa
bibliothèque.
Les articles que j'y ai lu sont
favorables au ministère d'enseignement par les femmes dans l'église
non seulement envers
les femmes mais aussi pour toute
la congrégation. Concernant le texte de 1Ti.2:9-15 et le verset
en particulier où Paul
fait mention que la femme ne doit
pas prendre autorité sur l'homme, ces commentateurs ne peuvent déterminer
au sujet
qu'elle était le cadre dans
lequel la femme ne doit pas prendre autorité sur l'homme, car disent-ils,
la femme quand elle
prophétise exerce déjà
une autorité sur l'homme, et Paul encourage les femmes à
prophétiser, 1Co.11:5,13. Ils pensent
que peut-être 1Ti.2:9-15
s'adressaient à un problème particulier à Ephèse
et ne concerne donc pas l'église en général.
Ils disent aussi qu'en Christ il
n'y a plus de distinction entre homme et femme, Ga.3:28, donc tous deux
peuvent exercer
les mêmes ministères,
M. Howe dit même qu'elles peuvent être pasteurs. Ils donnent
aussi comme exemple que Paul
avait plusieurs femmes comme collaborateurs
et que la bénédiction de Dieu sur les femmes missionnaires
prouvent
qu'elles ont le droit d'enseigner
les hommes.
C'est un bref résumé
de leurs commentaires, si tu peux mettre la main sur ce bouquin ce serait
l'idéal pour toi.
J'aimerais rajouter une couple
de réflexions supplémentaires qui présenteraient une
autre position que je ne tiens pas
nécessairement pour être
la meilleure.
Dans Ep.4:11 Paul énumère
certains ministères dans l'église, cette liste n'est pas
exhaustive mais on remarque que le
ministère de prophètes
est distinct de celui de pasteurs et docteurs. Comme je te l'ai dit précédemment,
nous avons des
exemples de prophétesses
dans le Nouveau Testament, comme les 4 filles vierges du diacre Philippe
tandis que nous
n'avons pas d'exemples de pasteurs
et docteurs chez les femmes, parce que c'est un ministère d'enseignement
qui prend
autorité sur les hommes.
Les raisons pour cela, Paul en donne 2 dans 1Ti.2,
1° 1Ti.2:13 Premièrement
c'est une question de hiréarchie, l'homme a été créé
en premier, la femme ensuite, Paul dit
ailleurs dans 1Co.11:3 Dieu est
la tête de Christ, Christ est la tête de l'homme et l'homme
est à la tête de la femme. Il y a
donc un ordre là-dedans
et notre Dieu est un Dieu d'ordre.
2° 1Ti.2:14 La deuxième
raison que nous donne Paul c'est que la femme a été séduite
par le Serpent, certains disent que
c'est parce qu'elle est plus ouverte
au monde spirituel et qu'elle est plus facilement influençable aux
fausses doctrines, je
ne sais pas quoi penser de cela
même si c'est un fait que Satan a jugé avoir plus de chances
de réussite en s'attaquant à
Eve plutôt qu'à Adam,
peut-être est-ce seulement aussi parce que Dieu avait parlé
à Adam et non à Eve qui devait se
fier sur ce que Adam avait dit.
On remarque aussi qu'il y a plus de femmes que d'hommes dans les sciences
occultes, il y
a plus de femmes médiums
que d'hommes médiums. C'est une femme médium que Saul va
consulter. C'est une femme
avec un esprit de python qui suit
l'apôtre Paul.
Paul dit aussi que la femme n'a
pas le droit d'enseigner comme une conséquence d'avoir été
séduite; la femme n'a plus le
droit de prendre autorité
sur l'homme comme elle l'a fait dans le jardin d'Eden. Dans le jardin elle
est passée par-dessus
l'autorité de Dieu par la
désobéissance à l'interdiction de manger du fruit
défendu, ensuite elle est passé par-dessus
l'autorité de l'homme en
décidant d'elle-même sans consulter l'homme de prendre du
fruit défendu et d'en offrir à
l'homme. Remarque bien que l'attitude
de l'homme est tout aussi déplorable, car même s'il est clair
qu'il n'a pas été
séduit par le Serpent, 1Ti.2:14,
il n'en demeure pas moins qu'il a cédé son autorité
à la femme en acceptant son offre de
manger le fruit défendu.
Ils sont coupables tous les deux et cela est clair par les conséquences
humiliantes que Dieu a
donné à l'homme et
à la femme Ge.3:16-19. Donc dans cette optique, la femme chrétienne
régénérée ayant revêtu
l'humanité nouvelle n'est
pas appelée à marcher dans les traces de Eve mais plutôt
dans les traces des femmes de Dieu
comme Sarah, 1Pi.3:1-6 ou encore
Marie qui se plaçait sous l'autorité de Dieu en se déclarant
la servante du Seigneur
Lu.1:38 et sous l'autorité
de Joseph son mari en le suivant en Égypte. A noter que c'est à
Joseph que l'ange Gabriel
donne ses directives.
Ceci dit, la femme est appelée
à être soumise à son mari mais pas aux autres hommes
qui n'ont pas été placés en
autorité sur elle. Elle
doit être soumises aux autorités pastorales et civiles tout
comme l'homme doit l'être aussi dans la
mesure où cela ne met pas
en danger sa santé physique, émotionnelle ou spirituelle.
Par exemple, on n'a pas affaire à se
soumettre à un mari ou un
pasteur ou une autorité civile qui nous demanderait de pécher.
Dans sa soumission aux
autorités, la femme a le
droit et le devoir de prophétiser; d'encourager et d'exhorter son
mari ou son pasteur ou ses
frères de se soumettre eux
aussi à Christ, qui est leur propre autorité afin d'avoir
une crédibilité et de mériter le respect
et la soumission de la femme.
La Parole de Dieu semble indiquer
que la femme ne doit pas enseigner l'homme. Si tel est le cas, est-ce à
dire que la
bénédiction de Dieu
ne sera pas sur sa vie si elle le fait? Je répondrais pas nécessairement,
tout dépend de la situation et
l'attitude dans laquelle la femme
le fait. Par exemple, s'il n'y a aucun homme assez mature pour enseigner
la Parole de
Dieu, c'est une opinion personne
que je donne, je pense alors que la femme mature dans la foi peut enseigner
les
hommes. Il existe un parallèle
avec Déborah dans l'Ancien Testament, le poste de juge c'était
l'affaire des hommes, mais
comme aucun n'était digne
de ce rôle, c'est Déborah qui a reçu ce poste et s'en
est fort bien acquitée.
De nos jours cela se produit souvent
sur le champ missionnaire, combien de femmes sont parties seules en mission
et ont
été puissamment utilisées
par le Seigneur pour partir des églises? Toutes elles ont eu à
prendre autorité sur les hommes
qu'elles ont amenées à
l'évangile puisque ceux-ci n'avaient évidemment pas la maturité
d'enseigner, la Parole de Dieu
met en garde de ne pas mettre de
nouveaux convertis dans des postes d'autorités de peur qu'il ne
tombe dans l'orgueil
comme cela a été
le cas du diable.
Dans nos églises la même
chose peut se produire s'il n'y a pas d'hommes matures pour remplir le
rôle d'enseignants ou
encore si le sujet abordé
n'est pas dans les compétences des hommes matures pour enseigner
mais qu'une femme
mature pourrait le faire, alors
pourquoi priver le corps de Christ de la bénédiction?
Ce que je pense être juste
et selon la volonté de Dieu c'est donc que l'enseignement revienne
premièrement aux hommes
mais que quand les hommes matures
font défauts ou ne sont pas aptes à enseigner un sujet donné
alors Dieu donne à la
femme de prendre la relève
et avec la grâce de Dieu elle s'acquittera fort bien de cette tâche
dans l'humilité et la
soumission à Christ, étant
à l'écoute des autres membres de l'assemblée à
qui Dieu pourra inspirer une correction à
apporter sur ce qu'elle a dit.
en fait cette attitude d'humilité et de soumission à Christ
est tout aussi valable pour les
hommes qui enseignent car eux aussi
ne sont pas à l'abri d'enseigner des choses erronées, si
tel n'était pas le cas, tous
les chrétiens partageraient
les mêmes convictions et on aurait réglé la plaie des
dénominations qui jettent un ombre sur la
lumière de l'évangile
de vérité!
Le Doan
Il n'y a pas vraiment d'obstacles
a une femme d'être pasteresses, où la demande est favorable.
Car l'autorité vient de Dieu et non d'un homme.
Bien que la femme est assujeti à
son mari, le mari aussi est fidèle à sa femme. Je dirais
meme qu'il y a parfois plus de femmes concacrées que d'hommes dans
certaines églises. Que se soit dans l'enseignement de l'école
du dimanche ou tout autres tâches. Du côté de l'évangelisation,
je n'ai pas encore entendu parler de femmes évangelistes. Je ne
pourrais vous donner de
l'information à ce propos.
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